75 % des enfants ayant pratiqué un sport ont subi des abus psychologiques ou physiques selon une étude
Menée avec l’université de Wuppertal en Allemagne, les responsables de cette étude européenne ont interrogé 10 000 personnes de 18 à 30 ans qui avaient pratiqué un sport alors qu’elles étaient mineures.
D’après cette étude financée par l’Union européenne, la pression psychologique est l’abus le plus représenté, il va du manque d’appréciation de la part des entraîneurs à l’humiliation. Les garçons semblent plus touchés que les filles pointe l’enquête qui démontre que les trois quarts des enfants ayant pratiqué un sport ont été victimes d’abus psychologiques ou physiques.
10 000 personnes interrogées dans six pays européens
Presque les 2/3 des personnes questionnées ont déclaré avoir subi des violences psychologiques, 44% des violences physiques, des conclusions sont évidemment très préoccupantes précise le professeur de sociologie du sport Mike Hartill, de l’université Edge Hill, Mike Hartill : “Il y a trop peu de choses de réalisées par les différents dirigeants sportifs européens. Il faut beaucoup plus protéger les enfants. Nos conclusions sont évidemment très préoccupantes. Nous avons vu un certain nombre de cas très médiatisés d’abus d’enfants dans le sport ces derniers temps, mais cette étude nous aide à comprendre plus clairement l’ampleur du problème“, ajuste Mike Hartill.
Nos conclusions sont évidemment très préoccupantes
Les auteurs du rapport estiment de nombreux organismes sportifs n’avaient pas réussi à étendre leurs politiques de protection au-delà des garanties contre la violence sexuelle : “Malheureusement, ces résultats indiquent un secteur qui a fait trop peu pour s’attaquer aux problèmes profondément enracinés dans le sport“, conclut Mike Hartill.
C’est en Belgique que la prédominance des abus est la plus importante (80%) et en Autriche qu’elle est la plus faible (70%).