40% de la population mondiale n’ont pas accès à un enseignement dans leur langue maternelle

Bangladesh. Image d'illustration.rahmatullah77 / Pixabay
À l'occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, il est à rappeler que moins d'un Terrien sur deux peut bénéficier d'un enseignement dans sa langue maternelle.
Pas forcément parmi les plus connue de toutes, la journée internationale de la langue maternelle tend cependant à mettre en avant la diversité culturelle dans les pays. C’est en ce 21 février qu’elle est célébrée, et il convient de rappeler, notamment, que cette initiative vient du Bangladesh. Le site de l’UNESCO indique que c’est en 1999, soit il y a 24 ans, que cette journée a été approuvée à la Conférence générale de l’UNESCO. Et depuis 2000, “elle est observée dans le monde entier”.
Journée internationale de la langue maternelle : un engagement réaffirmé chaque année par l’UNESCO
Une fois par an, l’UNESCO “réaffirme son engagement en faveur de la diversité linguistique et invite ses États membres à célébrer la journée dans autant de langues que possible afin de rappeler que la diversité linguistique et le multilinguisme sont essentiels pour le développement durable.”
Une faible proportion considérée
Information étant vraisemblablement toujours d’actualité, seuls 40% de la population mondiale ont accès à un enseignement dans une langue parlée ou comprise par ces habitants. En dépit d’une considération ne concernant encore qu’une faible proportion, l’UNESCO relève “des progrès domaine de l’enseignement multilingue, avec une prise de conscience croissante de son importance, en particulier pour les enfants d’âge préscolaire, et plus d’engagement en faveur de son développement dans la vie publique.”
Trois thèmes abordés cette année
Pour l’édition 2023, trois thèmes interconnectés sont abordés en ce jour par l’institution entre 9h30 et 17h30 : “renforcer l’éducation multilingue comme une nécessité pour transformer l’éducation dans des contextes multilingues, de la petite enfance et bien au-delà”; “soutenir l’apprentissage par le biais de l’éducation multilingue et du multilinguisme dans des contextes mondiaux en mutation et dans des situations de crise et d’urgence”; et enfin “revitaliser les langues qui disparaissent ou qui sont menacées d’extinction”.