2nd tour de la primaire: Montebourg n’a pas encore fait son choix
Arrivé à la 3e place au premier tour de la primaire, Arnaud Montebourg n’a pas encore identifié officiellement, parmi les finalistes, le candidat qu’il va soutenir.
Invité sur France 2, Arnaud Montebourg fait son difficile et ne se dévoile pas. En effet, il n’a pas encore déclaré lequel des deux candidats finalistes il allait soutenir au second tour. Il affirme que son choix va relever du débat entre François Hollande et Martine Aubry qui aura lieu ce mercredi 12 octobre. D’ailleurs, il va leur poser des questions et se fixera à partir des réponses que ces deux finalistes vont apporter.
Le journaliste de France 2 avait insisté pour qu’il dise qui des deux gagnants du premier tour il allait soutenir mais n’a pas réussi à obtenir de réponse. Voici ce qu’il a répondu : « Je ne sais pas encore, parce que je ne sais pas s’ils sont capables, l’un comme l’autre, de se dépasser eux-mêmes et d’aller vers les Français qu’ils n’ont pas convaincus ». En parlant des différences qu’il pouvait trouver entre les deux parties, Arnaud Montebourg estime que Hollande et Aubry sont « des héritiers d’une même tradition politique ».
Il n’hésite pas à mettre le prix sur son choix, il a dit qu’il soutiendra le candidat qui renoncera à un « certain nombre des recettes gestionnaires du passé ». Des points importants défendus pourtant par les deux finalistes durant toute leur campagne. Arnaud Montebourg devrait déjà se féliciter puisque Aubry et Hollande ont fait entendre qu’ils prennent en compte sa lettre. Ils se disent avoir les mêmes programmes que Montebourg et de nombreux points communs.
En ce sens, voici ce qu’affirme Aubry sur TF1: « Il faut taxer la spéculation financière, il faut que l’Europe ait une véritable action pour réguler les banques. Sur tous ces sujets, nous avons des points largement communs et donc je les reprendrai dans ce second tour et je crois que les Français l’attendent aussi ». De son côté, Hollande affirme sur France 3 : « J’entends les préoccupations des électeurs d’Arnaud Montebourg. Ils ont voulu dire quelque chose sur la régulation insuffisante de la mondialisation, sur la finance, sur un certain nombre de dérives dans la République, j’entends cela ».