Viande de cheval : Le phénomène touche les boîtes de raviolis Panzani
La polémique de la viande de cheval atteint désormais Panzani, ce sont les boîtes de raviolis fabriquées par William Saurin qui ont été retirées de la vente.
Ce mardi après-midi, le fabricant a confirmé l’information en indiquant que l’un de ses fournisseurs en viande avait fraudé. A priori, il ne s’agit pas de Spanghero, cela devrait donc relancer la polémique puisque d’autres fournisseurs auraient pu tromper les fabricants. Depuis une dizaine d’années, les raviolis avaient été proposés au groupe William Saurin qui agit pour le compte de la société Panzani. Après cette découverte, des tests ADN ont été réalisés et ils mettent en valeur de la viande de cheval d’origine roumaine. Dans les prochains jours, d’autres filières pourraient également être dévoilées selon le gouvernement.
D’autres sociétés ont fraudé
Mis à part Spanghero, près d’une quarantaine de prélèvements ont été réalisés. L’objectif est de trouver d’autres fraudeurs dans le but de retirer les produits contenant de la viande de cheval au lieu du bœuf. Cette nouvelle détection est également importante puisqu’une enquête a été ouverte. Les analyses permettent ainsi de mesurer l’ampleur de la fraude qui pourrait grandir au fil des semaines. Avec cette nouvelle confirmation de Panzani, cela prouve que Spanghero n’est pas la seule société a avoir fraudé en étiquetant de la viande de cheval comme étant du bœuf. Le ministre de la Consommation, Benoit Hamon n’a pas souhaité pour l’instant révéler les noms des sociétés visées par les tests. Le secret sera gardé tant que les résultats ne seront pas positifs, il ne veut pas fragiliser certaines filières qui ne présenteraient pas de viande de cheval.
Des sanctions réévaluées ?
Cela renforce donc la polémique et certains aimeraient que les sanctions soient bien plus dissuasives. Le ministre a souligné les problèmes dans ce domaine, une personne qui va voler dans un commerce encourt une peine de prison de trois ans et une amende de 45 000 euros. A contrario, un fabricant qui fraude sur plusieurs centaines de viandes n’aura que 37 500 euros d’amende.
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