SNCF : la circulation des Ouigo perturbée après plusieurs agressions
Les cheminots ont exercé leur droit de retrait après quatre agressions de contrôleurs en trois jours sur les ligne low-cost Ouigo de la SNCF.
Une nouvelle fois, ça bloque sur les lignes SNCF. Après des perturbations Gare Saint-Lazarre suite à l’agression d’un conducteur la semaine dernière, c’est au tour des lignes TGV Ouigo de subir un débrayage.
La circulation des lignes TGV Low-cost de la SNCF a été fortement perturbée aujourd’hui suite à un nouveau droit de retrait exercé par des cheminots après plusieurs actes de violence.
4 agressions en 3 jours
C’est notamment via Twitter que le syndicat Sud-Rail a annoncé ce droit de retrait mis en application depuis hier après-midi. Un mouvement décidé après quatre agressions en trois jours sur des cheminots exerçants sur les lignes à bas coût de la SNCF.
SUITE A PLUSIEURS AGRESSIONS
LES CONTROLEURS DE OUIGO ONT EXERCE LEUR DROIT DE RETRAIT https://t.co/FuxkMMhqVX
— SUD Rail Bretagne (@SUD_Rail_BZH) December 2, 2016
Le débrayage a commencé hier avec l’arrêt du filtrage d’accès aux quais et des contrôles de billets de la part des contrôleurs. Ces derniers demandaient « des mesures en urgence » pour « sécuriser » les filtrages. Devant le manque de réaction de la direction de la SNCF, les contrôleurs Ouigo ont décidé d’exercer leur droit de retrait ce vendredi.
Un mouvement largement suivi
Selon Sud-Rail, qui dénonce « Des outrages et agressions envers les contrôleurs et agents d’embarquement ont lieu régulièrement et la situation semble se dégrader encore davantage », le mouvement a été très largement suivi ce vendredi sur l’ensemble des lignes Ouigo de France provoquant d’importantes perturbations (jusqu’à 1 h 30 de retard sur certaines lignes).
Le droit de retrait a été levé en début d’après-midi à l’issue d’une réunion qui s’est tenue à Lyon, entre la direction et les syndicats. Une présence accrue des équipes de sécurité a été promise par la direction.