Planetary Ressources souhaite faire fortune avec des astéroïdes
Dans la journée de mardi, plusieurs investisseurs, dont James Cameron, ont uni leurs compétences pour créer « Planetary Resources ». Cette société vise à exploiter au sein des astéroïdes les différents métaux précieux.
La technologie a fait des progrès depuis des décennies favorisant l’extraction du platine. Aux commandes de cette entreprise, il est possible de constater la présence du co-fondateur de Google, des anciens de la NASA, un fils de millionnaire…
Autour de la Terre, plusieurs astéroïdes sont composés de métaux qualifiés de rares. Ils pourraient ainsi se transformer en une ressource non négligeable. Un seul astéroïde mesurant 500 mètres a la capacité de renfermer une quantité de platine similaire à celle extraite sur la Terre depuis la création de l’humanité. Le prix de vente se situe aux environs de 1.132 euros les 28.3 grammes, l’activité économique serait ainsi estimée à plusieurs milliards de dollars chaque année.
Le co-président de cette nouvelle société, Peter Diamandis estime que le retour sur investissement serait important du fait de la quantité importante de minéraux et de métaux. Le secteur de l’équipement et de la microélectronique doit subir également de nombreuses améliorations optimisant l’accès aux astéroïdes dans les années à venir. Ces derniers sont riches en eau, ils seraient utilisés comme des oasis favorisant les expéditions. Éric Anderson, l’un des fondateurs estime que l’eau a une double utilité, elle servira à la respiration notamment en séparant l’hydrogène et l’oxygène la composant. La fabrication de carburant essentiel pour les vaisseaux peut être réalisée à partir de l’eau.
La NASA a référencé 9 000 astéroïdes dont 1 500 seraient considérés comme accessibles depuis la Terre. Des télescopes spatiaux ont été construits et seront placés d’ici 2015 en orbite pour réaliser une première carte. Cette dernière permettra aux arkyd-300 (engins spatiaux) d’explorer les astéroïdes prometteurs entre 2017 et 2018. La première extraction à l’aide d’une technique encore inconnue pourrait ainsi commencer dans une dizaine d’années.