L’aspartame augmente de 78% le risque d’accouchements prématurés
Des chercheurs tentent de trouver le lien entre l’aspartame et les accouchements prématurés. Plusieurs verres par jour pourraient augmenter le risque considérablement.
L’aspartame fait partie de la catégorie des édulcorants dits intenses. Le premier rapport de l’ANSES (Agence de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation) mettait en avait un risque non avéré pour les femmes enceintes. Ces dernières ont ainsi été au cœur d’une nouvelle enquête dans le but d’évaluer « les risques et bénéfices nutritionnels de l’ensemble des édulcorants intenses ». Ces produits se trouvent dans le commerce sous la forme de comprimés ou de poudre ou dans des sodas avec la mention « light ». Les produits laitiers à 0% peuvent également en contenir. A la suite de plusieurs études, ces produits ont été mis en cause lors de l’apparition de cancer chez les souris ou d’accouchement prématuré pour les femmes.
L’ANSES a donc étudié avec rigueur les précédents rapports et déclare aujourd’hui que « les données disponibles ne permettent pas de conclure à un effet préjudiciable ». Pourtant, de nouvelles études devraient être mises en place dans le but de clarifier les résultats qualifiés d’inquiétants par une équipe d’origine danoise. Cette dernière a constaté une relation assez alarmante entre la consommation d’édulcorant et les accouchements prématurés. 60 000 femmes enceintes ont donc été suivies pendant leur grossesse, le risque de ne pas arriver à terme est de 38%.
Les chiffres sont encore plus inquiétants lorsque l’on s’attarde sur la quantité. Un verre par jour pourrait augmenter le risque de 27%. Il atteint 35% avec une consommation au maximum de 3 verres. Par contre, avec 4 verres par jour le risque subit une forte augmentation en affichant 78%. Les édulcorants n’apporteraient aucun bénéfice sur le plan nutritionnel, l’agence souhaite approfondir ses recherches pour connaitre le côté néfaste puisque 71.8% des femmes utilisent régulièrement des édulcorants pendant leur grossesse.