Zika : le virus possiblement transmis aux États-Unis par voie sexuelle
Les autorités sanitaires américaines viennent de faire état de 14 possibles cas de transmission du virus Zika par voie sexuelle aux États-Unis. Une enquête est actuellement menée pour confirmer l'information.
Nous avons appris mardi par les autorités sanitaires américaines qu’un voile opaque entoure actuellement 14 cas potentiels de Zika aux États-Unis. Un virus qui se serait ici transmis par voie sexuelle chez des femmes. Parmi elles, plusieurs sont enceintes, et dans deux cas confirmés, il s’avère que les femmes infectées ne s’étaient pas rendues dans les zones touchées par l’épidémie.
Ne reste donc, comme le rapportent nos confrères de Sud Ouest, que l’hypothèse de relations sexuelles avec des hommes qui eux, auraient voyagé dans des régions du globe où Zika sévit actuellement. C’est en tout cas ce qu’ont signifié par voie de communiqué les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Ces partenaires masculins font à ce titre l’objet de tests afin de pouvoir établir s’ils sont oui ou non porteurs du virus.
États-Unis : des hommes auraient transmis Zika lors de rapports sexuels
Rappelons que le 5 février dernier, et afin de prévenir justement des cas de transmission par voie sexuelle, les CDC avaient appelé les personnes ayant voyagé dans des pays touchés par Zika de revêtir des préservatifs durant l’acte sexuel, ou bien de ne pas se livrer à ce type de rapports. Les CDC ajoutent qu’en dépit d’une possibilité plus grande d’infection par relations sexuelles, le virus se transmet principalement par la piqûre d’un moustique porteur de Zika.
Infecté depuis 62 jours : le virus découvert dans son sperme
Il apparaît que Zika peut demeurer un certain temps dans l’appareil génital masculin et ce même après la disparition des symptômes. Des chercheurs britanniques ont ainsi révélé il y a peu que le virus a été décelé dans le sperme d’un homme qui avait été infecté en 2014 dans les îles Cook, et ce 62 jours après l’avoir contracté. Terminons en rappelant qu’il n’existe pas, à l’heure actuelle, de vaccin ou d’antiviral particulier capable de sensiblement contrer Zika.