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Zika : un virus “plus ou moins oublié” en Polynésie française

Santé
Par Gael Brulin,  publié le 19 février 2016 à 11h10.

Faisant actuellement rage en Amérique latine, le virus Zika a également frappé la Polynésie française en 2013. Un médecin réanimateur présent à Tahiti à cette époque raconte son expérience de l'épidémie.

En 2013, la Polynésie française connaissait sa première épidémie de grande ampleur causée par le virus Zika. Et si, à l’heure actuelle, la mobilisation est de mise en Amérique latine où plusieurs dizaines de milliers de cas ont déjà été observés, les médecins français présents à Tahiti sont quelque peu apparus novices face à l’infection.

Le docteur Sandrine Mons, médecin réanimateur et en charge de l’unité de réanimation du centre hospitalier de Polynésie française à Tahiti, a expliqué au Figaro les prémices de cette épidémie : “Initialement, des patients de tous les archipels ont présenté des symptômes proches de ceux de la dengue (virus endémique en Polynésie), mais les sérotests de dengue étaient négatifs. L’Institut Louis-Mallardé à Papeete a fait le diagnostic d’infection au virus Zika. Le réseau de veille sanitaire est bien développé en Polynésie française : à la mi-décembre, 5.895 patients avaient été repérés par les professionnels du réseau, médecins généralistes, dispensaires des îles plus éloignées, pour une suspicion d’infection au virus Zika.”

Épidémie en Polynésie française : “Le Zika était jusqu’alors considéré comme provoquant une infection bénigne”

Et de poursuivre en indiquant que c’est “au début du mois de novembre 2013” que l’épidémie de Zika a été plus lourdement considérée, en raison d’“un nombre anormal de patients souffrant du syndrome de Guillain-Barré, qui décrivaient tous des signes compatibles avec le Zika dans les 15 jours précédents”. Les autorités à la fois sanitaires, locales et métropolitaines ont ensuite été mises au courant d’une possible nocivité accrue du virus : “Le Zika était jusqu’alors considéré comme provoquant une infection bénigne, mais avec les cas de Guillain-Barré de plus en plus nombreux, tout le monde a commencé à avoir peur. Ceci a été médiatisé localement. Nous avons fait face à 42 syndromes de Guillain-Barré, dont 16 hospitalisés en réanimation.”

Un risque de tétraplégie pour le patient

Quant aux dangers de la complication représentée par le syndrome de Guillain-Barré, le docteur Mons parle d’un risque pour le patient de “rester tétraplégique avec nécessité d’un support artificiel de ventilation et de nutrition pendant 1 à 2 mois.” Et dans les cas où le malade fait l’objet d’une hospitalisation en réanimation et sous ventilation mécanique, “les séquelles sont parfois lourdes, et un séjour en rééducation est indispensable”. Le médecin se réjouit toutefois qu’aucune mort n’ait été observée en Polynésie française suite à cette épidémie, et d’ajouter qu’aujourd’hui, “Zika est plus ou moins oublié” de la population de cette collectivité qui a depuis dû faire face au chikungunya.

Le Récap
  • Épidémie en Polynésie française : “Le Zika était jusqu’alors considéré comme provoquant une infection bénigne”
  • Un risque de tétraplégie pour le patient
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