Yvelines : une adolescente de 17 ans chute du 2e étage, elle affirme avoir été séquestrée
Mardi matin à Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines, une adolescente de 17 ans a chuté du 2e étage d'un immeuble. Elle affirme avoir séquestrée, alors que l'on ignore si elle a sautée d'elle-même ou si on l'a poussée dans le vide.
Les faits se sont produits mardi matin à Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines. Une adolescente de 17 ans a chuté du 2e étage d’un immeuble. Si ce point n’est pas précisé par nos confrères de franceinfo, il semblerait que cette jeune femme n’ait pas été blessée, du moins de manière sérieuse. Aux autorités, elle a déclaré que la veille au soir, elle avait rendez-vous avec un homme dont elle avait fait la connaissance sur un site de rencontres. Mais une fois sur place, elle s’est trouvée en présence de plusieurs individus.
Une adolescente chute du 2e étage, elle venait de rencontrer plusieurs hommes
Le groupe aurait passé la nuit dans un appartement. On ne sait pas ce qui s’est passé entre ce moment et celui où la jeune femme est tombée dans le vide. Les propos émis par celle-ci lors de son audition mercredi après-midi n’ont pas permis aux enquêteurs d’établir si l’adolescente a été poussée ou si elle s’est défenestrée pour échapper à une menace. Elle a ainsi déclaré avoir été séquestrée par les individus rencontrés lors de ce même rendez-vous.
Ils affirment que des relations sexuelles tarifées avaient été convenues
L’adolescente était déjà défavorablement connue des service de police pour des faits de petite délinquance. En fugue lors des faits, elle était alors recherchée. Mardi, deux hommes de 17 et 18 ans ont été interpellés et placés en garde à vue. Un troisième de 19 ans a été appréhendé plus tard dans la journée. Le trio a indiqué aux autorités que le rendez-vous avec l’adolescente avait été convenu pour des relations sexuelles tarifées. Et selon ces trois personnes, eux aussi connus de la police pour des faits de petite délinquance, la jeune femme savait qu’elle allait avoir affaire à trois hommes. Ces derniers ont été relâchés mercredi et jeudi, sans charge retenue contre eux pour l’heure. Jeudi, l’enquête en flagrance se poursuivait.