Yvelines : un aide-soignant jugé pour trois viols dans une maison de retraite
Un aide-soignant de 59 ans comparaît mercredi et jeudi devant la cour criminelle de Versailles pour trois viols commis dans une maison de retraite. Le suspect a d'abord nié les faits avant de les minimiser puis de les reconnaître totalement.
C’est mercredi et jeudi qu’un aide-soignant de 59 ans qui officiait depuis onze ans dans une maison de retraite de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines) va être jugé devant la cour criminelle de Versailles. Il est accusé d’avoir commis, entre 2013 et 2018, trois viols dans l’exercice de ses fonctions sur des patientes atteints de la maladie d’Alzheimer. L’alerte avait été donnée en avril 2018 auprès des gendarmes par la directrice de l’établissement, elle-même informée par l’une de ses employées. Cette dernière disait ainsi avoir pris sur le fait son collègue quinquagénaire dans la chambre d’une résidente de 88 ans.
Un aide-soignant qui passait beaucoup de temps avec des retraitées
Il semble d’ailleurs que cette employée était la seule à avoir remarqué un comportement suspect chez son collègue. Elle avait notamment remarqué que l’homme était parfois agité et qu’il passait beaucoup de temps dans certaines chambres de pensionnaires féminins. Cités par Le Parisien, les membres du personnel décrivent un aide-soignant “solitaire, parfois agressif” et “un peu porté sur l’alcool”. C’est le 30 avril 2018 que cet homme a été interpellé et placé en garde à vue. Dans un premier temps, il a nié les faits avant de les minimiser puis de les avouer. Selon ses dires, il aurait violé trois pensionnaires au total.
Il voulait “tester sa virilité”
Le mis en cause a expliqué ne plus avoir de rapport intime avec son épouse depuis une période estimée “entre 1995 et 1997”. Souffrant d’impuissance et ayant consulté un sexologue, il aurait voulu se prouver ses capacités sexuelles en s’en prenant à ces retraitées. Selon une source proche du dossier, “il reconnaît qu’il leur a fait du mal, même si elles étaient incapables de réaliser ce qu’il leur faisait”. Une expertise psychiatrique a établi que le prévenu était en pleine possession de ses facultés mentales lors des faits. Le verdict sera rendu jeudi dans la soirée.
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