Yvelines : une femme décède à l’hôpital lors d’une opération, la famille porte plainte
Une information judiciaire a été ouverte après le dépôt de plainte d'une famille dont l'un des membres est mort dans un hôpital des Yvelines lors d'une opération. Le décès a été causé par un choc hémorragique provoqué par la section d'une artère.
Le drame est survenu dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 mai derniers. Une femme âgée de 41 ans qui était venue dans un hôpital de Mantes-la-Jolie (Yvelines) pour y passer une hystéroscopie est décédée lors de l’opération.
L’hystéroscopie, explique Le Parisien, est “un examen de routine qui consiste à introduire une minuscule caméra dans l’utérus afin d’ausculter l’organe avec plus de précision”. Il est souligné que ce genre d’intervention est banal et que celle-ci se fait généralement en ambulatoire.
Elle décède à l’hôpital après être venue y passer une hystéroscopie
Mais durant l’opération, le chirurgien a, dans des circonstances encore floues, sectionné une artère de la patiente, mère de famille. Les médecins et le personnel soignant sont intervenus en urgence, mais la femme succombera à un choc hémorragique.
Le 23 mai, la famille de la patiente a porté plainte et une information judiciaire a depuis été ouverte. L’affaire a été confiée aux enquêteurs du commissariat de Mantes-la-Jolie qui auront à établir si une faute médicale a été commise ou s’il est question ici d’un “aléa thérapeutique”, soit d’un accident ne découlant d’aucune erreur de la part des médecins.
En janvier dernier, un sexagénaire était mort après être passé aux urgences
La direction de l’hôpital François Quesnay a diffusé un communiqué à l’attention des proches de la victime, sans plus de commentaire : “L’hôpital est très affecté par ce décès et a présenté ses condoléances à la famille”.
Fin janvier, un homme de 62 ans était mort après être passé aux urgences de ce même établissement. Une infirmière avait accueilli le patient à son arrivée au service avant que sept heures plus tard, ce sexagénaire ne soit déclaré “fugueur”. À l’époque, une enquête interne avait été ouverte même si la direction de l’hôpital semblait alors limiter la responsabilité de son personnel dans ce drame.