Yvelines : roué de coups à la sortie du collège après avoir défendu son professeur
Mardi après-midi au Chesnay-Rocquencourt, dans les Yvelines, un adolescent de 14 ans a été roué de coups à la sortie de son collège par sept individus. Plus tôt, la victime avait défendu son professeur contre le camarade qui, plus tard, mènera l'expédition punitive.
Les faits se sont déroulés mardi au Chesnay-Rocquencourt, commune des Yvelines. En fin d’après-midi, alors qu’il sortait de son collège, un adolescent de 14 ans a été roué de coups par sept individus. Le Parisien rapporte que plus tôt dans la journée, la victime et l’un de ses agresseurs, scolarisés dans le même établissement, avaient eu un différend sur une enseignante en cours d’espagnol. Après avoir voulu s’en prendre à son professeur, l’un de ces élèves, âgé de 15 ans, avait vu son camarade prendre la défense de l’enseignant.
Stoppé en voulant agresser un professeur, il se venge ensuite de l’élève
L’élève violent aurait sollicité six amis afin de se venger. Après avoir attendu la fin des cours, le groupe s’en est pris à l’adolescent de 14 ans à 500 mètres du collège. La rixe n’a pas duré longtemps avec ainsi la prompte intervention de la police municipale. Conduite à l’hôpital et souffrant de plusieurs lésions sur le corps et à la tête, la victime n’encourt toutefois pas de danger vital.
L’autre collégien interpellé à son domicile
Seul le collégien soupçonné d’avoir organisé la rixe a été interpellé, et ce à son domicile, puis placé en garde à vue. Pour le maire de la commune Richard Delepierre, “personne n’a vu venir” ce règlement de comptes, qu’il considère comme un “incident grave mais pas non plus [tel] un affrontement entre des dizaines de jeunes armés jusqu’aux dents comme on a pu voir dans l’actualité récente”. L’élu ajoute que “les deux élèves impliqués sont connus des services de jeunesse de la ville, mais pas défavorablement”, en soulignant que “la victime a parlé avec eux à la sortie de l’établissement juste avant la rixe mais elle n’était pas inquiète”. Enfin, toujours dans une apparente démarche d’apaisement, le maire a rappelé que le collège en question est “très calme et bien encadré” et que “cet événement ne doit pas jeter le discrédit sur l’établissement”.