Yvelines : un chien a vécu attaché à l’arrière d’une fourgonnette pendant deux ans
Dimanche après-midi dans les Yvelines, un chien a été libéré par les forces de l'ordre après avoir été attaché à l'arrière d'une fourgonnette dans laquelle il vivait depuis deux ans.
Au regard notamment des récentes montées de chaleur observées en France, il apparaît même quelque peu étonnant qu’il ait survécu à ces conditions de vie. Dimanche après-midi à Versailles, dans les Yvelines, un berger malinois de neuf ans a été libéré par les forces de l’ordre après avoir vécu deux ans durant attaché à l’arrière d’une fourgonnette.
Le véhicule, précisent nos confrères de Ouest-France, était garé dans un parking de Saint-Cyr-l’École, et les policiers d’avoir été prévenus par un habitant du quartier lui-même alerté par les aboiements de l’animal. Il apparaît de même que ce dernier, répondant au nom d’Echo, n’avait pas la possibilité de se mouvoir au-delà d’une vingtaine de centimètres, ainsi attaché au sol par trois mousquetons.
Le chien dans une fourgonnette pour qu’il ne vive pas avec le fils
Le maître du berger malinois, quant à lui âgé de 34 ans, a été interrogé au commissariat sur la ou les raisons l’ayant conduit à traiter son chien de la sorte. Il a expliqué qu’il ne souhaitait pas que l’animal vive avec son fils, sans avoir visiblement donné de détails sur ce refus de cohabitation.
Les conditions de vie d’Echo semblaient particulièrement difficiles, avec une température à l’intérieur de la fourgonnette qui excédait les 30° lors de l’intervention des policiers. Aucune nourriture ni eau ne se trouvaient dans les récipients prévus à ces effets, et l’on ignore si le chien pouvait se nourrir à sa faim et se désaltérer quand il en ressentait le besoin.
Le maître-chien comparaîtra à la rentrée devant le tribunal
Un policier cité par Le Parisien raconte que “le chien devait s’allonger à même la tôle, sans un morceau de moquette pour assurer un semblant d’isolation. Les portes arrière du fourgon, collées à la haie, étaient entrebâillées pour laisser passer un peu d’air mais la chaleur était étouffante. Cette pauvre bête avait cinq fois moins d’espace que dans un refuge de la SPA.”
Un riverain a confié qu’Echo passait la majeure partie de son temps à gratter le plancher de la fourgonnette, même s’il était promené en soirée par son maître dans les environs. Echo a depuis été confié à une famille d’accueil en province, et il est prévu que son propriétaire comparaisse à la rentrée devant le tribunal administratif de Versailles pour répondre des faits dont on le soupçonne.