YouTube : vous ne pourrez pas éviter les nouvelles pubs de 6 secondes
A partir du mois prochain Google, propriétaire de Youtube, poussera en ligne des publicités courtes que vous ne pourrez ignorer. Elles seront diffusées sur les smartphones.
L’Internet mobile est le nouvel eldorado des annonceurs, ce n’est plus un secret pour personne. Partant de constat, YouTube a fait l’annonce du déploiement dès le mois de mai de publicités courtes spécifiques au visionnage sur smartphones.
D’une durée de 6 secondes, elles ne proposeront donc pas la traditionnelle option “ignorez l’annonce”.
“Des haïkus de la vidéo publicitaire”
Google, aussi poétiquement qu’il est possible de le faire concernant le sujet, indique qu’il sera question de “haïkus” de la pub; en référence à la célèbre forme courte de poésie japonaise. Ces vidéos, appelées Bumper Ads, sont une belle opportunité pour le géant du web d’attirer à lui via cette plateforme, des annonceurs différents.
Fort d’un milliard d’utilisateurs, Google espère ainsi valoriser l’impact pub. Récemment, rapporte Le Figaro, la directrice financière du groupe Alphabet déclarait que “les revenus générés par YouTube continuent de croître de manière très significative, une croissance principalement conduite par les vidéos publicitaires”.
Bumper Ads : les jeunes particulièrement visés
Les nouvelles publicités serviront, d’après Google, à faire par exemple la promotion pour un artiste ou un concert, en quelque sorte une bande-annonce. Les jeunes âgés de 18 à 35 ans sont la cible principale du nouveau format, le géant du web s’appuyant sur plusieurs études démontrant qu’ils sont enclins à voir des pubs, mais surtout sur le mobile.
“Même dans le salon, beaucoup de gens préfèrent regarder [des vidéos] sur leur smartphone – pour le contrôle, la personnalisation et la facilité qu’il offre. Et comme les habitudes d’écoute changent, nous travaillons à introduire de nouveaux formats adaptés à ces habitudes”. Ces mots, toujours relayés par Le Figaro, émanent de Zach Lupei, en charge de la pub chez Google dans un article publié mardi.