Yasser Arafat : la thèse de l’empoisonnement écartée
Les experts russes qui enquêtaient sur la mort de Yasser Arafat ont exclu la thèse d’un empoisonnement au polonium.
La troisième équipe d’experts travaillant sur la dépouille de Yasser Arafat viennent de rendre leurs conclusions : l’ancien chef de l’autorité palestinienne serait mort de causes naturelles, excluant ainsi la thèse d’un empoisonnement au polonium.
« Yasser Arafat est mort d’une mort naturelle, et non des résultats d’une irradiation », a déclaré le directeur russe de l’Agence fédérale d’analyses biologiques.
Ces conclusions corroborent celles rendues par les experts français début décembre.
L’expertise russe valide celle des Français
En novembre, les experts suisses avaient quant à eux relevé des traces de polonium 18 fois plus élevés que la moyenne dans la dépouille de l’ancien président. Ils avaient néanmoins tenu à rester prudents quant à la cause du décès.
La veuve de Yasser Arafat avait, en juillet 2012, déposé une plainte contre X pour assassinat après la découverte de traces de polonium sur les effets personnels de son défunt mari. Pour les Français, la présence de radon, un gaz radioactif naturel dans l’environnement extérieur, expliquerait ces fortes quantités.