Xavier Dolan humilié de ne pas figurer aux Oscars
Xavier Dolan s'est confié à la presse canadienne, et s'est dit "humilié" de ne pas avoir été sélectionné aux Oscars, pour son film Mommy.
Xavier Dolan semble prendre les choses très à coeur lorsqu’il s’agit de cinéma et de reconnaissance de son travail. Comme l’indique Le Figaro, le cinéaste canadien a fait part de sa déception après l’annonce de son éviction de la sélection des Oscars.
Xavier Dolan humilié de ne pas être aux Oscars
“Qu’on ne soit pas aux Golden Globes est une chose, mais qu’on ne fasse pas partie des neuf films étrangers de la short list pour les Oscars, c’est comment dire… spécial“, a expliqué le jeune homme. Cette année, Xavier Dolan a sorti “Mommy”, primé au dernier Festival de Cannes, mais qui n’a pas eu la même chance de plaire à l’académie des Oscars.
C’est au cours d’une entrevue accordée à l’émission TVA Nouvelles pour la télévision québécoise, que le réalisateur de 25 ans a exprimé sa déception. Il ne figurera pas, le 22 février prochain, aux côtés de Timbuktu (France-Mauritanie), Leviathan (Russie) ou Les Nouveaux Sauvages (Argentine) dans catégorie “Meilleur film étranger”, ni pour aucune autre catégorie à laquelle il pouvait prétendre.
Xavier Dolan, primé au Festival de Cannes
Le jeune acteur et réalisateur pense que sa précocité n’est pas étrangère à cette décision. Xavier Dolan s’est dit “humilié” de cette éviction, qu’il considère comme une “décision” de la part de l’Académie: “J’ai été vraiment surpris. Je ne peux pas croire que, par hasard, le film ne s’est pas retrouvé là. C’est un film qui est conçu selon le paradigme scénaristique américain typique: acte 1, acte 2, acte 3, acte 4, résolution du conflit. C’est un film américain” a tenté de justifier le jeune homme.
Il faut reconnaitre que le jeune réalisateur et scénariste avait toutes les armes pour se retrouver en sélection. La promotion américaine de “Mommy”, et le prix du Jury au dernier Festival de Cannes avait assuré un beau parcours au film. La presse avait également été très dithyrambique avec le cinéaste, puisque Le New York Time, par exemple, avait publié il y a quelques semaines, un portrait intitulé “Dolan, embrassé par l’éloge”.