WWF France préconise le régime flexitarien pour manger mieux, plus écolo et sans dépenser plus
L'ONG dévoile sa vision d'une alimentation plus saine, plus respectueuse de l'environnement et pas plus onéreuse pour autant.
Allier santé, porte-monnaie et respect de l’environnement tout en mangeant mieux ? C’est possible, d’après WWF France qui publie aujourd’hui une étude réalisée avec ECO2 Initiative.
Pour cela, elle préconise d’adopter le régime flexitarien, dans lequel aucun aliment n’est interdit. Ici, c’est la réduction de certains d’entre eux qui prédomine.
Diminuer certains aliments…
L’ONG est partie du panier alimentaire moyen français, pour une famille composée de 2 adultes et 2 enfants. Un panier estimé à 190 euros par par semaine, et remanié à la “sauce” flexitarienne”, pour comprendre deux tiers de protéines végétales et un tiers de protéines animales.
Dans le détail, la proportion de viande chute de 30%, tout comme celle des poissons sauvages (40% en moins). Quant aux produits transformés industriels gras, sucrés et salés ils sont aussi réduits de 69 %. Toujours au rayon des diminutions, celle des produits à base de farines raffinées (comme le pain ou les pâtes…), ici de 46%.
…Pour en avantager d’autres
En revanche, les rations de légumes, céréales et légumineuses sont doublées, et les laits végétaux sont également mis à l’honneur. Les quantités de produits laitiers et fromages restent à leur place pour représenter 15% des aliments consommés. Et le tout pour le même prix constaté pour le panier moyen.
Plus concrètement, adopter ce régime revient à inclure viande et poisson sauvage dans 4 repas par semaine au lieu de 6, et les produits transformés dans 2 repas par semaine contre 1 quotidien.
L’empreinte carbone de ce panier diminuerait de 38% par rapport à celui de départ, et surtout son coût chuterait de 21%. Cette réduction constatée, il est ainsi possible d’introduire près de 50% de produits certifiés (Bio, Label Rouge et MSC, produits de la mer) sans pour autant dépasser le coût du panier d’origine.