WhatsApp offre désormais (plus d’)une heure pour effacer un message envoyé par erreur
Au travers d'une récente mise à jour de son application, WhatsApp offre désormais de pouvoir effacer un message envoyé par erreur sur une durée bien plus longue. Le délai passe ainsi de huit minutes à plus d'une heure.
On ne la fera pas aux utilisateurs chevronnés de WhatsApp, et en particulier à ceux qui s’expriment sur l’application sans prendre le temps de réfléchir avant d’envoyer leurs messages. Au mois d’octobre dernier, nous rapportions d’ailleurs la possibilité imminente de pouvoir effacer un message envoyé par erreur.
Jusqu’à il y a peu, il était donc devenu possible de supprimer un message envoyé sur WhatsApp, aux conditions toutefois de s’y prendre dans les huit minutes suivant l’envoi et avec la dernière mise à jour de l’application installée sur son appareil. Il semblerait depuis que l’option ait non seulement rencontré le succès, mais qu’elle ne soit même pas allée suffisamment loin.
Effacer des messages envoyés sur WhatsApp : un délai passant de 8 minutes à une heure
On vient ainsi d’apprendre, entre autres par nos confrères de France Soir, que la messagerie offre désormais un délai bien plus conséquent pour se décider. De huit minutes, il passe en effet à une heure, huit minutes et seize secondes.
L’autre condition requise pour la première version de cette fonctionnalité demeure ici : il sera ainsi nécessaire de disposer de la dernière mise à jour en date de l’application pour bénéficier de cette extension de temps.
Et une discrétion demeurant toute relative
La marche à suivre ne change également pas : pour supprimer un message dans la limite temporelle autorisée, il suffit de le presser longuement avant de se voir inviter à le supprimer. Cette nouvelle version ne permet toutefois toujours pas de passer inaperçu.
C’est-à-dire qu’après la suppression, l’espace dans lequel se trouvait le message initial comportera toujours la mention “Ce message a été supprimé”. Libre ensuite à l’expéditeur de trouver la pirouette de son choix pour justifier son acte d’effaçage auprès du destinataire.
Rappelons qu’en fin d’année dernière, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) avait ordonné à WhatsApp d’encadrer le transfert de données de ses utilisateurs vers Facebook, jugeant ainsi que la messagerie opérait jusqu’ici dans l’illégalité.