Washington : des manifestants pénètrent le Capitole et appellent au cessez-le-feu à Gaza

Photo d'illustration. Le Capitole, à Washington. Pixabay
Organisée par le mouvement pacifiste "Jewish Voice For Peace", la manifestation a abouti à quelques interpellations.
Mercredi 18 octobre, une centaine de manifestants a investi un bâtiment du Congrès des Etats-Unis afin d’exiger des élus de l’administration Biden une pression en vue d’un cessez-le-feu à Gaza.
Arborant des t-shirts noirs portant l’inscription “Les juifs disent : cessez-le-feu maintenant” ou “Pas en notre nom”, ils ont chanté à l’intérieur de la rotonde du Cannon Building tout en déployant des banderoles sur lesquelles l’on pouvait lire “Cessez-le-feu” et “Laissez Gaza vivre”.
Plusieurs interpellations au Capitole
Sur le réseau social X, la police du Capitole a annoncé avoir procédé à plusieurs interpellations, précisant que “Les manifestations ne sont pas autorisées à l’intérieur des bâtiments du Congrès”. Mais aussi : “Nous avons averti les manifestants qu’ils devaient cesser de manifester et quand ils n’ont pas obtempéré, nous avons commencé à les arrêter”.
C’est à l’appel de l’organisation Jewish Voice for Peace (Voix juive pour la paix) que des centaines de manifestants s’étaient d’abord retrouvés non loin du Capitole, sur le National Mall avant que certains se décident à marcher sur la le Cannon Building.
Biden, “le seul à pouvoir faire pression”
L’une des protestataires, une femme de 32 ans, a ainsi déclaré à l’AFP :
Biden est vraiment le seul qui ait le pouvoir de faire pression sur Israël en ce moment, et il faut qu’il utilise ce pouvoir pour sauver des vies innocentes.
Quant à la rabbin Linda Holtzman, 71 ans, venue de Philadelphie, elle a dit pour sa part : “Si je pouvais envoyer un message au président, je dirais ‘ouvrez les yeux, regardez ce qui se passe à Gaza. Si vous voulez pouvoir vous regarder dans un miroir, vous devez vous dresser et mettre fin au génocide'”.
Joe Biden s’est rendu le même jour à Tel-Aviv afin de renouveler le soutien américain à Israël, dix jours après les attaques terroristes du Hamas qui ont fait à ce jour plus de 1 400 morts.