Vous conduisez mal ? C’est peut-être génétique
Selon une étude, il existerait un gène expliquant que certaines personnes soient moins douées en conduite que d'autres. Ces travaux ont cependant été menés sur un nombre très réduit de sujets.
Être un(e) mauvais(e) conducteur(-trice) peut principalement s’expliquer par des règles mal assimilées ou appliquées du code de la route. Il est en revanche moins évident d’aller chercher une raison du côté de la génétique. Et pourtant. En 2009, rapporte Live Science, une étude révélait ainsi qu’il existait un gène de la mauvaise conduite. Autrement dit, même avec toute la bonne volonté du monde, les personnes porteuses de cet ADN connaîtraient des difficultés certaines à conduire correctement.
Gène de la mauvaise conduite : une étude sur 29 personnes
Il convient de souligner que ces travaux n’avaient été menés que sur un échantillon de 29 personnes. Sur ces sujets, sept étaient porteurs du gène de la mauvaise conduite. Tous avaient été appelés à réaliser quinze tours de circuit sur un simulateur, avec courbes et virages difficiles à appréhender. Les auteurs de l’étude mesuraient la capacité de ces volontaires à maintenir une bonne direction, et ces 29 personnes s’étaient livrées à la même expérience quatre jours plus tard.
Des résultats 20% moins bons pour les porteurs du gène
Il était apparu que les personnes porteuses du gène de la mauvaise conduite avaient obtenu des résultats 20% moins bons que les autres participants. Le second test avait révélé de similaires conclusions. Il va sans dire que du fait d’un nombre restreint de participants, les observations de cette étude ne sont pas à considérer à grande échelle. Le gène en question existe toutefois bel et bien. Lors d’une activité, il gêne la disponibilité d’une protéine, le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Celle-ci maintient les cellules du cerveau en pleine forme et leur permet de communiquer le plus efficacement possible. Il a au passage été relevé qu’une variante de ce gène ne produirait pas forcément de négatives conséquences.