Voiture remplie de bonbonnes de gaz en Isère : un homme interpellé et placé en garde à vue
Vendredi en Isère, les autorités ont interpellé et placé en garde à vue le propriétaire d'un véhicule rempli de bouteilles de gaz. Pour le parquet de Vienne, le projet d'attaque terroriste n'est pas confirmé aux dernières nouvelles.
Les forces de l’ordre ont été appelées à intervenir vendredi après-midi, en Isère, après le signalement par des riverains d’un véhicule suspect. Ce dernier dégageait ainsi une puissante odeur de gaz. Dans un souci de prévenir tout acte malveillant d’ampleur, le préfet de l’Isère a lancé le centre opérationnel départemental et un lourd dispositif d’avoir alors été mobilisé.
Ce sont plus de cents gendarmes qui se sont rendus sur les lieux, de même qu’un hélicoptère. La préfecture a fait savoir par voie de communiqué que “quatorze bouteilles de gaz pleines ont été découvertes dans le véhicule, recouvertes d’une bâche, sans dispositif d’amorçage”.
En garde à vue avec son épouse pour une voiture remplie de gaz
Cité par nos confrères du Monde, le directeur de cabinet du préfet Alexander Grimaud a toutefois désamorcé la crainte de dégâts majeurs. Car si la commune compte des sites classés Seveso, soient des installations industrielles considérées comme dangereuses, celles-ci “sont trop éloignées pour qu’il y ait éventuellement un risque”.
Le propriétaire du véhicule, dont on nous dit qu’il “travaille depuis peu de temps dans une société de transport de marchandises telles que des bouteilles de gaz”, a été interpellé dans la même journée puis placé en garde à vue, de même que son épouse. Jérôme Bourrier, procureur de la République à Vienne, a précisé que ces actions des autorités s’inscrivent dans le cadre d’une enquête ouverte pour “vol et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime”.
Pas d’acte terroriste en préparation a priori
Devant plusieurs médias, M. Bourrier a indiqué ne disposer “à cette heure d’aucun élément de nature à mettre en exergue un acte à caractère terroriste”. Des perquisitions ont été autorisées au domicile du couple, même si l’on notera que le procureur est resté silencieux quant aux “mobiles éventuels” et aux “raisons pour lesquelles ce vol” aurait été commis.