Voies olympiques du périphérique ? La mairie de Paris va demander votre avis sur leur avenir après les JO
Que vont advenir les 'voies olympiques' du périphérique qui serviront dans un premier temps à transporter les sportifs et les officiels à circuler sans bouchons.
Dès le 17 avril et jusqu’au 28 mai, les Franciliens pourront donner leur avis sur une plateforme (peripherique-voie-dediee.paris) et cocher Oui ou Non à propos d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun lors des JO de Paris, mais aussi après la compétition Paris 2024. Ces voies dédiées sont un impératif inscrit dans le cahier des charges du Comité d’organisation olympique.
Une voie du périphérique parisien réservée au covoiturage, aux transports en commun et aux taxis
Cette nouvelle consultation (quelques jours après celle sur les trottinettes électriques) sera ouverte à tous les usagers du périphérique et pas seulement aux parisiens. Premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, explique : « Nous voulons profiter de l’héritage des Jeux olympiques. Les JO peuvent être un accélérateur de la transition écologique« .
Une voie ‘activable et désactivable’ en fonction des besoins
Cette voie devrait voir le jour sur la file la plus à gauche, en circulation dynamique, c’est-à-dire activable et désactivable en fonction des besoins. Évidemment, la Mairie de Paris souhaite pérenniser ces voies sur le périphérique parisien afin de le transformer durablement pour ‘développer un usage plus vertueux et économique de la voiture’.
Diminuer l’empreinte environnementale des trajets motorisés
Sur le site de la consultation ‘peripherique-voie-dediee.paris), il est précisé : « La Ville de Paris prévoit la mise en place sur le boulevard périphérique d’une voie dédiée principalement au covoiturage, aux transports collectifs et aux taxis, à l’issue des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Elle a pour objectif d’accompagner l’augmentation de la pratique du covoiturage, de réduire les dépenses des franciliens qui se déplacent en voiture et de diminuer l’empreinte environnementale des trajets motorisés ».