Vitaa, Amel Bent et Camélia Jordana parlent des insultes reçues après leur morceau dénonçant Marine Le Pen
Les chanteuses confient rire face aux insultes reçues depuis la mise en ligne du morceau Marine.
C’est une reprise d’un morceau de la chanteuse Diam’s qui fait couler beaucoup d’encre depuis son annonce. Une reprise interprétée par un trio de chanteuses populaires : Vitaa, Amel Bent et Camélia Jordana. Mais en tant que femmes issues de la diversité, les chanteuses ont dû faire face à de violentes attaques sur les réseaux sociaux. Car en plus d’être peu appréciées par les partisans de l’extrême-droite, les chanteuses sont les cibles privilégiées de ces derniers sur les réseaux sociaux. Invitées chez Quotidien sur TMC, Vitaa, Amel Bent et Camélia Jordana parlent de ces attaques répétées et comment les gérer.
Une reprise qui ne fait pas l’unanimité
Sur YouTube, la reprise de Marine cumule 7,500 « J’aime » pour 5500 « J’aime pas ». Et parmi les réactions, beaucoup s’en prennent violemment à Vitaa, Amel Bent et Camélia Jordana. Il faut dire que le morceau est très politique, s’attaquant frontalement à la leadeuse du Rassemblement national (autrefois Front national, mené par Jean-Marie Le Pen). Si Marine Le Pen n’a pas répondu, les femmes confient, chez Quotidien, être la cible d’insultes et menaces de mort.
Amel Bent explique être habituée des insultes, en recevant tous les samedis soirs lorsqu’elle prend la parole dans The Voice, sur TF1. Camélia Jordana, régulièrement attaquée pour ses positions politiques, est également au fait des menaces de mort depuis un an : « Je ne suis plus à ça près ». Quant à Vitaa, la chanteuse, beaucoup moins ciblée par ces attaques, explique que « C’était un peu mon baptême ! ».
Malgré tout, les trois chanteuses préfèrent en rire : « On lit les tweets ensemble et on rit ensemble. Il y en a qui sont drôles (…) Parfois, il y en a qu’on s’envoie entre nous tellement il y a des trop drôles ». Ces attaques violentes, Vitaa, Amel Bent et Camélia Jordana y étaient préparés. La reprise était dans les cartons depuis des mois : « On passe beaucoup de temps les unes avec les autres ».