Le virus Zika pourrait aider à lutter contre les tumeurs du cerveau
Des chercheurs ont expérimenté un recours au virus Zika sur la forme de tumeur au cerveau la plus commune, et d'avoir découvert que le Flavivirus était capable de détruire les cellules cancéreuses.
Plusieurs mois avoir été craint, de par plusieurs sévères épidémies observées notamment en Amérique latine, Guadeloupe et Martinique, le virus Zika apparaît désormais comme une potentielle arme contre les tumeurs du cerveau.
Des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego (États-Unis), une équipe dirigée par le docteur Jeremy Rich, ont ainsi tenté d’utiliser Zika pour combattre un glioblastome. Ce dernier se trouve être la forme de tumeur au cerveau la plus fréquemment répandue (2.400 cas par an en France), mais aussi l’une des plus compliquées à gérer.
Tumeur au cerveau : Zika capable de détruire les cellules cancéreuses
Comme l’indique le Daily Geek Show, les traitements et les interventions chirurgicales apparaissent ainsi très peu efficaces pour contrer le glioblastome, la tumeur ne laissant au patient qu’une espérance de vie d’un an une fois diagnostiquée.
Durant leur expérimentation, les scientifiques se sont aperçus que lorsque le virus Zika entrait en contact avec des échantillons humains porteurs de glioblastome, il détruisait toutes les cellules cancéreuses. L’équipe du docteur Rich a ensuite testé Zika sur un cerveau humain en pleine santé, avec le constat d’une injection n’ayant endommagé aucun neurone.
Des expérimentations concluants sur des humains et des souris
Des souris ont aussi servi de cobayes dans ces recherches. Le glioblastome a été inoculé à neuf d’entre elles, et il est à préciser que les rongeurs ne vivent généralement pas au-delà d’un mois avec cette maladie dans leur organisme. Après avoir également reçu Zika, ces souris sont, pour quasiment la moitié de l’échantillon (quatre sur neuf), restées en vie deux mois plus tard.
Le principal signataire de l’étude estime qu’en raison d’une maladie n’affectant pas les êtres humains et les souris de la même façon, il serait préférable de réfléchir à une manipulation génétique du virus plutôt qu’à une application pure de Zika sur des patients humains. Même si, de son côté, Harry Bulstrode de l’Université de Cambridge considère pertinent l’usage d’un virus non modifié puisque, selon ses observations, Zika serait bénin pour les adultes.