Villeurbanne : en transe, elle agresse un pompier à coup de seringue
Jeudi en fin de soirée à Villeurbanne, une femme en transe a piqué un pompier avec une seringue. Le soldat du feu a depuis reçu un traitement préventif et subi une batterie d'examens. Son agresseuse, interpellée et placée en garde à vue, souffre d'hépatite.
Si les faits apparaissent s’être déroulés jeudi peu avant 22h00 à Villeurbanne (Rhône), on ignore s’ils ont précisément eu lieu devant le restaurant Burger World ou à l’intérieur des toilettes de l’établissement. Dans les deux cas, les pompiers sont appelés à intervenir auprès d’une femme au comportement interpellant.
Et quand les soldats du feu arrivent à son encontre, ils ne peuvent que constater que cette personne se trouve alors en état de transe absolue, écrivent nos confrères du Progrès. La femme n’a visiblement plus le contrôle d’elle-même, et de piquer un pompier avec une seringue.
Un traitement préventif administré au pompier piqué avec une seringue
Le pompier touché, appartenant à la caserne de La Doua, est pris en charge et conduit à l’hôpital Edouard-Herriot. Une fois sur place, ils est non seulement soumis à une batterie d’examens pour vérifier qu’aucune maladie ne lui a été transmise, mais on lui administre également un traitement préventif.
La femme souffre d’hépatite
Des précautions d’autant plus nécessaires que, selon BFMTV.COM, la femme souffre d’hépatite. Possiblement aussi atteinte de troubles psychiatriques, elle a été interpellée et placée en garde à vue. Cette personne à l’âge inconnu a également fait l’objets d’examens visant à lui établir un diagnostic médical.
Il y a un peu plus d’un mois, on apprenait qu’en mars 2013, un chirurgien s’était disputé avec une infirmière durant la pose d’une prothèse de hanche à Bar-le-Duc (Meuse). La tension avait été telle que le praticien avait lancé par deux fois le contenu d’une seringue au visage de sa collègue.
Cette dernière aura ensuite porté plainte, pour un dénouement finalement arrivé le mardi 10 juillet dernier. La cour d’appel de Nancy a ainsi condamné le chirurgien à 3.000 euros d’amende pour “violence sur un personnel de santé”. On notera que le prévenu avait assuré que le contenu de la seringue était “propre et limpide”, alors que la plaignante évoquait quant à elle un mélange de “sang et de résidus osseux”.