Vienne : un couple suspecté d’avoir obligé sa voisine handicapée mentale à se prostituer
Un couple du département de la Vienne a été mis en examen pour avoir contraint sa voisine handicapée mentale à se prostituer. Les suspects nient les faits alors que l'argent des prestations tarifées supposées n'a pas été retrouvé.
Dans la Vienne (Isère), un couple a récemment été mis en examen et une information judiciaire ouverte à leur encontre pour des soupçons de prostitution forcée sur une voisine handicapée mentale. Les mis en cause sont un homme de 23 ans et une femme de 19 ans.
Le premier est, nous dit-on du côté de France Bleu Isère, déjà”très défavorablement” connu des services de police. Leur voisine est quant à elle âgée de 26 ans, même si des expertises psychologiques lui prêtent un âge mental compris entre 13 et 14 ans.
Une jeune handicapée mentale contrainte à la prostitution pendant au moins 5 jours
La voisine, présentée comme handicapée mentale, vit seule sous curatelle renforcée. Les enquêteurs estiment que les suspects, apparemment motivés par l’argent, ont commencé par inscrire leur victime sur un site internet où des relations sexuelles tarifées peuvent être décidées entre des hommes et des femmes.
Les prestations contraintes à la jeune voisine se déroulaient dans son appartement, avec un accueil assuré par son couple de voisins. Pendant au moins cinq jours, dix clients ont été reçus dans le but apparent de “visiter” l’immeuble.
Les suspects nient, l’argent des prestations pas retrouvé
Ayant malgré tout conscience de l’anormalité de la situation qu’elle vit alors, la jeune femme finit par prendre la fuite et alerte ses parents. Les forces de l’ordre sont à leur tour prévenues, et des clients d’être entendus. Ceux-ci ont déclaré ne pas avoir observé que la victime était handicapée mentale et qu’elle agissait sous la contrainte.
Les mis en cause démentent pour leur part les faits, et l’homme d’avoir requis un délai afin de préparer sa défense alors que l’argent des prestations tarifées n’a pas été retrouvé. Il était attendu que le couple soit présenté vendredi à un juge d’instruction, lequel a depuis vraisemblablement décidé de la suite à donner au dossier.