Viande halal taxée : la proposition de NKM pour financer le culte musulman
Reçue vendredi par RTL, la vice-présidente déléguée des Républicains Nathalie Kociusko-Morizet y a évoqué la proposition de taxer la viande halal, afin d'éviter que le culte musulman ne soit financé par des puissances étrangères.
En début d’année, le premier ministre Manuel Valls avait signifié au sein de l’Assemblée nationale que si la religion musulmane avait “toute sa place […] dans la république”, la problématique d’un financement de l’islam de France par “un certain nombre de pays étrangers” se devait cependant d’être réglée.
Et vendredi, au micro de RTL, la vice-présidente déléguée des Républicains (LR) Nathalie Kociusko-Morizet a affirmé à son tour cette intention : “Il y a des mesures, je crois, simples à prendre ou en tout cas urgentes : […] vous avez énormément de cultes en France, qui sont en effet financés par des États étrangers, [et quand] on parle de l’islam de France, on laisse faire.”
Financement du culte musulman : NKM pour “une taxe sur le marché du hallal” de 1%
Et de poursuivre en soumettant une proposition assez précise pour enrayer cette situation : “On a, en France, un moyen de faire autrement. Vous avez un marché du hallal, c’est six milliards d’euros par an. Pourquoi on lève pas une taxe sur le marché du hallal ? Vous levez une taxe de 1%, sur un marché de six milliards d’euros, c’est soixante millions d’euros par an. Vous la versez dans une fondation qui avait été créée par Dominique de Villepin, la fondation des œuvres de l’islam, qui visait à lever des financements alternatifs aux financements étrangers, et à ce moment-là, oui, vous pouvez avoir un financement national, assis sur une base légitime.”
Un “fonds national de financement des cultes” évoqué par Dupont-Aignan
Un jour plus tôt, le leader de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan émettait pour sa part l’idée de “la création d’un fonds national de financement des cultes”, lequel serait alimenté par des “taxes à l’abattage” et la récolte de “deniers”. En ayant ajouté souhaiter un fonds “contrôlé par l’État”, de manière à pouvoir “interdire le financement des cultes et associations cultuelles par l’étranger”.