Vesoul : 5 marginaux écroués après avoir torturé une personne vulnérable
La victime, placée sous tutelle, a réussi à s’échapper de son appartement en allant aux toilettes.
C’est une affaire aux contours particulièrement sordides qui s’est déroulée dans un appartement de Vesoul en Haute-Saône. Cinq individus, connus comme des marginaux, ont été écroués pour une affaire de torture infligée à un homme de 39 ans placé sous curatelle dont ils occupaient le logement. Une victime qui aurait subi les pires sévices.
Coups et brûlures
Ce sont nos confrères de l’Est Républicain qui relaient l’information. C’est le procureur de Vesoul qui a annoncé le placement en détention des 5 tortionnaires présumés pour des faits remontant à septembre 2017. À l’époque, la victime hébergeait deux frères de 37 et 40 ans dans son logement et un 3e homme, tous marginalisés. Un jour, deux autres hommes sont venus « squatter » les lieux et le calvaire aurait commencé pour leur hôte.
L’homme aurait tout d’abord été attaché à son lit avant d’être frappé par ses tortionnaires qui seraient ensuite passés à la vitesse supérieure. À l’aide d’une fourchette chauffée à blanc et de cigarette, la victime aurait été brûlée sur tout le corps. Sa tête aurait également été placée sur une plaque chauffante.
Pour son argent
Finalement, l’homme parviendra à s’enfuir de l’appartement en prétextant une envie d’aller aux toilettes. Les faits seront finalement découverts plusieurs semaines plus tard par la personne qui gérait sa tutelle qui préviendra la justice.
En avril dernier, la brigade de recherches de Vesoul parviendra à identifier les 3 premiers tortionnaires qui ont été écroués à l’issue de leur garde à vue. Les deux autres suspects ont été arrêtés lundi et ont eux aussi été placés en détention.
Les cinq tortionnaires présumés sont suivis par une association d’aide à la réinsertion et sont tous connus de la justice. Ils ont été mis en examen pour « violences de plus de 8 jours avec trois circonstances aggravantes : utilisation d’une arme en réunion, sur une personne vulnérable et également pour extorsion » et risquent 10 ans de prison. Leur seule motivation aurait été l’argent.