Versailles : une ex-comédienne des “Filles d’à côté” condamnée pour violences conjugales
Jeudi soir, le tribunal correctionnel de Versailles a condamné Hélène Le Moignic à deux mois de prison avec sursis pour violences conjugales. La femme de 54 ans avait été l'une des figures de la sitcom "Les Filles d'à côté" diffusée dans les années 1990.
Faute de conditions de travail satisfaisantes, elle avait quitté la sitcom du jour au lendemain pour ne plus jamais réapparaître dans une production AB. Hélène Le Moignic, qui semble avoir conservé assez peu de bons souvenirs de son expérience dans Les Filles d’à côté, où elle campait le personnage de Magalie, vient d’être condamnée par la justice pour violences conjugales.
Aujourd’hui âgée de 54 ans, l’ex-comédienne était jugée par le tribunal correctionnel de Versailles pour des accusations de violences sur son ancien compagnon et de dégradations au domicile de ce dernier à Bazainville (Yvelines).
Hélène Le Moignic accusée d’avoir cassé un tableau sur la tête de son ex-compagnon
Les faits, relatés par Le Parisien, remontent au 29 décembre dernier au soir. Les gendarmes interviennent chez un homme de 56 ans, lequel est alors en couple avec Hélène Le Moignic depuis cinq mois. Les lieux sont sens dessus dessous et le quinquagénaire affirme que sa compagne, victime d’une crise de démence, l’a frappé à la tête avec un tableau accroché au mur.
L’homme affirme que sa petite-amie le soupçonnait de voir une autre femme. Mais Hélène Le Moignic nie ces faits et confirme n’avoir cassé qu’un pot de fleurs et un vase avant d’être immobilisée par son compagnon.
“J’ai été piégée”
Décrite comme étant dans un état psychologique “fragile”, la prévenue a déclaré à la barre s’être sentie enfermée dans cette liaison : “J’étais dans une relation toxique avec cet homme. J’ai été piégée. Je n’arrivais pas à en sortir. Et finalement, quand la réalité s’est imposée, j’ai explosé”.
L’expertise psychiatrique ayant été ordonnée à son encontre n’a pas permis au médecin “de comprendre si cette femme est un agresseur ou une victime”. Me Tarek Koraitem, défenseur du plaignant, a demandé ce qu’Hélène Le Moignic laisse “son client vivre en paix”. Et alors que l’avocate de l’accusée Me Carine Tarlet avait plaidé sa relaxe, évoquant au passage l’“esclave sexuelle” que l’ex-compagnon de sa cliente l’avait fait devenir, c’est finalement à deux mois de prison avec sursis que cette désormais aide-soignante a été condamnée.