Vaucluse : un TGV percute des plaques en béton sur la voie, aucun blessé
Dimanche matin, un TGV qui assurait la liaison entre Aix-en-Provence et Paris a percuté des plaques en béton volontairement déposées sur la voie. Le choc n'a toutefois pas fait le moindre blessé.
Les faits se sont produits dimanche matin au niveau de Caderousse (Vaucluse), où un train qui assurait la liaison entre Aix-en-Provence et Paris a percuté des plaques en béton sur la voie. Le procureur de la République de Carpentras Pierre Gagnoud a souligné que le train évoluait alors “à pleine vitesse” et que les plaques étaient “assez lourdes”.
Des objets par ailleurs connus de la SNCF puisque utilisés pour dissimuler des câbles. Les plaques qui se trouvaient sur cette voie n’ont cependant pas résisté au choc avec le TGV.
Choc entre un TGV et des plaques en béton : un possible acte malveillant
Alors qu’aucun des 150 passagers du train n’a été blessé et ce en dépit de la violence du choc, il semblerait que ce dernier ne soit pas d’origine accidentelle. “Aucun élément objectif ne permet d’étayer une piste terroriste à l’heure actuelle, mais la piste malveillante paraît évidente”, évoque le procureur cité par nos confrères du Parisien. Il apparaît ainsi que deux autres plaques avaient été repositionnées sur la voie, ce qu’a pu constater un agent SNCF arrivé peu de temps après l’incident.
Des passagers pris en charge dans une gare voisine
Une enquête a été ouverte pour “dégradation par moyen dangereux et mise en danger délibérée de la vie d’autrui”. Des recherches confiées à la brigade de recherches d’Orange. Pour l’heure, les enquêteurs espèrent pouvoir obtenir des analyses ADN concluantes suite à des prélèvements effectués sur une bouteille d’alcool retrouvée sur les lieux.
Des empreintes digitales ont de même été relevées, dans l’attente d’une confirmation qu’elles appartiennent oui ou non aux auteurs de cette apparente pose malveillante. Quant aux passagers impactés, ils ont été pris en charge dans une gare voisine, celle de Piolenc, alors que le TGV a pris une voie de délestage. On ignore s’il pourra retrouver les rails de sitôt.