Vaucluse : il asperge son épouse d’essence et tente de l’immoler par le feu
Samedi dans le Vaucluse, un homme de 49 ans a aspergé son épouse de 47 ans d'essence, avant de tenter de l'immoler par le feu. La victime a depuis été hospitalisée et son pronostic vital est engagé.
Les faits ont eu lieu samedi matin à Cheval-Blanc, un village situé non loin de Cavaillon (Vaucluse). À la suite d’une dispute, un homme a aspergé son épouse d’essence avant de tenter de l’immoler par le feu.
20 Minutes rapporte que cette dispute était survenue “sur fond d’alcoolisation” du côté de l’homme, âgé de 49 ans. Ce dernier a été placé en garde à vue et mis en examen pour “tentative de meurtre par concubin”. La vice-procureure d’Avignon Caroline Armand a souligné que le quadragénaire a ensuite été déféré devant un juge d’instruction avant d’être écroué dimanche en fin de matinée.
Brûlée par son mari : pronostic vital engagé pour la victime
La victime, quant à elle âgée de 47 ans, a été transportée à l’hôpital de la Conception à Marseille et placée dans un coma artificiel. Dimanche en début d’après-midi, son pronostic vital restait engagé.
Son mari a reconnu l’avoir aspergée d’essence tout en démentant avoir allumé le briquet ayant entraîné les blessures de la victime.
La gendarmerie était déjà intervenue auprès du couple
Il apparaît que la gendarmerie était déjà intervenue auprès de ce couple pour des disputes conjugales. Aucune suite n’avait toutefois été donnée à ces interventions étant donné que la femme n’avait jamais déposé plainte contre son époux. Lequel était toutefois déjà défavorablement connu des services de police pour des faits de conduite en état alcoolique.
Dans un décompté réalisé par le collectif “Féminicides par compagnon ou ex” et arrêté au 3 juin dernier, on apprend que 61 femmes ont succombé aux violences de leur compagnon, d’un amant ou d’un ex-conjoint depuis le début de l’année. Fin avril, la présidente du tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d’Oise) Gwenola Joly-Coz avait déploré une situation globale ne faisant qu’empirer : “On était à un décès tous les trois jours, cette année on est plutôt à un tous les deux jours”. Mme Joly-Coz avait alors appelé le gouvernement “à changer de réponse” sur la question.