Vaucluse : après la mort d’un coq, l’enquête a révélé qu’il ne s’était pas fait étrangler
Après la mort d'un coq, jeudi dernier à Valréas, les propriétaires de l'animal pensaient qu'il s'était fait étrangler par un voisin. L'enquête a cependant mis ce dernier hors de cause.
Le jeudi 9 septembre dernier à Valréas, dans le Vaucluse, le coq Lenni (il n’y aurait visiblement pas de consensus sur l’orthographe du nom) avait été retrouvé mort au domicile de ses propriétaires. Ces derniers, rapportent nos confrères du Dauphiné Libéré, l’avaient ensuite fait examiner par un vétérinaire dans une vraisemblable démarche de comprendre comment Lenni avait-il pu trouver la mort.
Mort du coq Lenni à Valréas : ses propriétaires mettaient en cause un voisin
Les propriétaires du coq semblaient privilégier la piste d’un voisin qui aurait étranglé le gallinacé. Lequel, nous précise-t-on, ne constituait a priori plus un motif de discorde puisqu’un collier lui avait été posé afin qu’il ne puisse plus chanter. Les propriétaires entendaient porter plainte à la gendarmerie contre le voisin qu’ils pensaient responsable du décès de Lenny.
“Aucun traumatisme [subi] au niveau du cou” selon les gendarmes
La gendarmerie de la brigade de Valréas a cependant exclu l’hypothèse d’une mort par étouffement : “le document présenté indiquait clairement que le coq n’avait subi aucun traumatisme au niveau du cou. De plus, aucune effraction n’a été constatée que ce soit au niveau de l’enclos ou du grillage entourant la maison”. Les militaires ajoutent avoir pu “visionner les vidéos montrant les dernières minutes de la vie du coq”, et d’inviter les propriétaires à déposer une main courante. L’absence de toute infraction empêcherait ainsi tout autre type d’action. Mais pour les gendarmes, “l’animal est mort subitement sans aucune action extérieure”. Lundi, un propriétaire du coq a confirmé “attendre les conclusions de l’enquête”.