Variole du singe : 16 cas rapportés par Santé publique France
Santé publique France vient de confirmer 16 cas de personnes infectées par le virus de la variole du singe sur le territoire.
La variole du singe continue de se développer en Europe. Malgré une propagation assez lente, cette pathologie fait tout de même son bout de chemin sur le territoire en France. D’après le rapport de Santé publique France publié le dimanche 29 mai 2022, le nombre de cas confirmés dans le pays s’élevait à 16. À titre de comparaison, sept cas étaient recensés dans le précédent rapport datant du vendredi 27 mai. L’organisme explique que « la situation évolue donc très rapidement ».
La variole du singe progresse en France
Dans les détails, le dernier rapport de Santé publique France souligne que 12 cas ont été confirmés en Île-de-France, 2 en Occitanie, 1 en Auvergne-Rhône-Alpes et 1 en Normandie.
Pour rappel, la virole du singe, nommée aussi monkeypox ou orthopoxvirose simienne, est liée à la transmission d’un virus entre des animaux sauvages et l’humain. Généralement, cette pathologie est présence « dans les régions de forêt tropicale humide d’Afrique du Centre et de l’Ouest », explique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le développement de cette dernière en Europe tend ainsi à la plus grande vigilance de la part des autorités sanitaires.
Santé publique France déclare notamment : « En l’absence habituelle de Monkeypox en Europe et de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe ». De ce fait, les professionnels de santé doivent obligatoirement déclarer les cas.
À titre d’informations, les principaux symptômes des personnes infectées par la variole du signe sont : la fièvre, la fatigue, les maux de tête et les courbatures. L’organisme précise qu’« Après 2 jours environ, apparaît une éruption vésiculeuse, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croutes puis la cicatrisation », touchant principalement le visage, les paumes des mains et les plantes des pieds.
Concernant les personnes touchées, Santé publique France explique que les personnes touchées en Europe sont « principalement, mais pas uniquement, (…) des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique ».
Au niveau des risques, le rapport souligne que les cas rapportés sont bénins en Europe et en France. Il est précisé que « la maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées, précise toutefois Santé publique France. Elle peut se compliquer d’une surinfection des lésions cutanées ou d’atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques ». Chez les cas contacts, il est recommandé de se faire vacciner à cette maladie.