Var : un policier abat deux pompiers, dont le possible amant de sa femme, avant de se suicider

Dans la nuit de samedi à dimanche dans le Var, un policier a abattu deux pompiers, dont le possible amant de sa femme, avant de se donner la mort. Son épouse avait confié leurs enfants à des proches quelques heures plus tôt.

La scène a été observée dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 août dans la commune de Cogolin (Var). Un policier a fait usage de son arme de service sur deux pompiers, dont le possible amant de sa femme, avant de se donner la mort.

C’est durant un point-presse tenu dimanche après-midi à Gassin que le procureur de la République de Draguignan Ivan Aureil a détaillé les faits, rapportés par Ouest-France. Il est aux alentours de 23h00, samedi, quand l’épouse du policier quitte le domicile conjugal avec ses enfants. Son époux aurait ainsi exagéré à ses yeux en exhibant son arme de service devant ses progénitures.

L’épouse d’un policier lui reproche d’avoir montré son arme aux enfants

À une patrouille de gendarmes qu’elle croise sur son chemin, la femme explique avoir été menacée par l’arme de son mari. Dans un premier temps, les fonctionnaires estiment que le policier pourrait vouloir mettre fin à ses jours, mais son épouse dément une telle intention. Les forces de l’ordre décident alors de reporter leur intervention au lendemain.

De son côté, la femme du policier remet ses enfants à des proches et retourne chez elle. Après s’être vivement entretenu au téléphone avec l’amant présumé de son épouse, le policier part le voir vers 2h00.

Il était en arrêt maladie

Cet amant présumé était en train de finir une soirée avec des amis. Sur place, le policier a abattu l’homme ainsi qu’un témoin, tous deux pompiers. Il a ensuite retourné son arme de service contre lui. Les secours ont été alertés par deux hommes présents sur les lieux.

Il apparaît que le policier, employé à la BAC de Toulon, était en arrêt maladie. La brigade de recherches de Gassin et la section de recherches de Fréjus ont été chargés de l’enquête. L’IGPN a également été sollicitée concernant l’arme ayant été utilisé dans ce triple drame.