Var : interpellé pour détention illégale d’un bébé tigre blanc et d’autres animaux sauvages
Mercredi à Brignoles, dans le Var, un homme a été interpellé pour détention illégale d'un bébé tigre blanc, de marsupiaux et de serpents incluant deux pythons royaux. Un individu soupçonné de trafic d'animaux sauvages.
Les autorités avaient été alertées fin avril d’une escroquerie relative à une vente illégale de lémuriens. Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) n’ont pas tardé à remonter jusqu’au principal suspect, qui a ainsi été interpellé mercredi à Brignoles, dans le Var.
Un individu au sujet duquel 20 Minutes nous rapporte qu’il aurait encaissé la somme de 17.000 euros pour la revente de ces lémuriens originaires de Madagascar, sous toutefois avoir remis ces derniers à leur acheteur. Mais les gendarmes ont découvert bien davantage lors de plusieurs perquisitions.
Un bébé tigre blanc chez lui, des pythons royaux chez sa mère
La perquisition menée au domicile du mis, sou en cause a permis de découvrir un bébé tigre blanc. Une semblable opération conduite chez la mère du suspect, domiciliée en Moselle, a quant à elle révélé la présence de quatre phalangers volants et de neuf serpents, dont deux pythons royaux.
Des bêtes depuis prises en charge par le parc zoologique de la Barben (Bouches-du-Rhône). Depuis présenté à un juge, l’homme, soupçonné ici de trafic d’animaux sauvages, a été incarcéré après avoir été précédemment condamné à 8 mois de prison ferme pour escroquerie.
Un toucan congelé saisi
L’oclaesp a au passage mis la mis sur un toucan congelé qui était vraisemblablement destiné à se retrouver chez un taxidermiste. On apprend de même que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage a de son côté saisi six tortues d’Hermann, deux tortues grecques et un perroquet gris du Gabon.
Les gendarmes rappellent que sauf sous certaines conditions, il est interdit de détenir un animal sauvage en France. Aller à l’encontre de la loi peut coûter un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende à tout contrevenant.