Valence : un an ferme pour n’avoir notamment pas dénoncé les actes pédophiles de son compagnon
Mardi après-midi, le tribunal correctionnel de Valence a condamné un Isérois de 40 ans à deux ans de prison dont un ferme pour, notamment, n'avoir pas dénoncé les actes pédophiles de son compagnon envers une fillette.
L’an passé, la cour d’assises de Valence avait condamné un homme à douze ans de réclusion pour viols sur mineur. Cette affaire n’avait toutefois pas rendu sa conclusion. L’homme qui partageait la vie de de ce prévenu était ainsi depuis poursuivi pour n’avoir pas dénoncé les actes pédophiles de son compagnon.
Des actes commis entre 2010 et 2013 et dont cet Isérois de 40 ans avait connaissance. Pourtant, il se sera tu. À la barre, Vincent a déclaré qu’il avait obtenu des aveux de la part de son désormais ex-compagnon : « Il était trop proche de la petite, je trouvais ça bizarre. J’ai fini par lui demander, il m’a dit qu’il avait des relations sexuelles avec elle ».
Son compagnon violait une fillette : « tellement amoureux que je ne réalisais pas »
Citée par France Bleu Drôme Ardèche, la président de la cour a questionné le prévenu sur sa réaction : « Vous avez bien vu des victimes de viols et de pédophilie à la télé ? Vous n’avez pas fait le lien ? ». Le quadragénaire a alors répondu que l’amour qu’il portait pour cet homme l’empêchait de réaliser la gravité de ses actes.
Il a ajouté qu’il en aura finalement pris conscience qu’après avoir été placé en garde à vue et mis en examen.
Également une condamnation pour détention d’images pédopornographiques
Vincent a au passage reconnu qu’il avait téléchargé des images pédopornographiques. Après avoir fondu en larmes et déclaré qu’il éprouvait des regrets, le procureur a fait savoir qu’il ne pouvait s’en « contenter », et d’avoir requis une peine de prison ainsi qu’un suivi psychologique de 5 ans.
Au final, le quadragénaire a été condamné mardi après-midi par le tribunal correctionnel de Valence à deux ans de prison dont un ferme pour non-dénonciation de crime et détention d’images pédopornographiques. Son nom sera de même inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV).