Valdunes : le président Macron promet de “se battre jusqu’au dernier quart d’heure”

Cérémonie d'investiture du président de la République Emmanuel Macron le 7 mai 2022.capture d'écran YouTube
Vendredi, le président de la République Emmanuel Macron a assuré qu'il allait "se battre jusqu’au dernier quart d’heure" pour Valdunes, entreprise dont s'est récemment désolidarisé son actionnaire chinois.
Le vendredi 12 mai dernier, le président de la République Emmanuel Macron était en déplacement à Dunkerque, dans le Nord. C’est là que l’exécutif a annoncé que 6,7 milliards d’euros allaient être injectés par des investisseurs étrangers dans les batteries électriques.
Valdunes, dernier fabricant en France de roues de trains, lâché par son actionnaire chinois
À l’issue de cette journée, le chef de l’État a accordé une entrevue à La Voix du Nord. Parmi les sujets abordés, l’entreprise Valdunes qui a essuyé, la semaine passée, le retrait de MA Steel, son unique actionnaire chinois. Lequel avait acquis en 2014 le dernier fabricant en France de roues de trains, au terme d’un redressement judiciaire.
“Le ministre de l’Industrie sera à leurs côtés”
“Le ministre de l’Industrie sera à leurs côtés pour trouver un repreneur et une aide”, a assuré le président Macron. “Le combat, c’est matin, midi et soir”. Et d’avoir ajouté : “Ce n’est pas parce qu’on crée des emplois à côté qu’on ne va pas se battre jusqu’au dernier quart d’heure pour Valdunes”.
Les délégués syndicaux souhaitaient une nationalisation temporaire
Mercredi soir, le ministre délégué à l’Industrie Roland Lescure avait émis le souhait que l’activité de l’entreprise puisse se poursuivre “jusqu’à la fin de l’année”, le temps de retrouver un repreneur. Avait alors été évoqué “une surcapacité à Valdunes”. Le lendemain, le ministre avait reçu les délégués syndicaux de Valdunes, désireux que cette dernière soit nationalisée à titre temporaire. Maxime Savaux, secrétaire CGT du CSE, avait ensuite regretté un dialogue peu concluant à Bercy : “Nationaliser, ce n’est pas leur stratégie : ils veulent retrouver quelqu’un de sérieux pour commencer à négocier s’ils vont mettre ou pas de l’argent pour aider le nouvel actionnaire”.