Val-d’Oise : ils attendaient une livraison d’amortisseurs, ils découvrent plus de 600 kg de cocaïne
Alors qu'ils s'attendaient à réceptionner des amortisseurs, les employés d'une société ont découvert, vendredi dans le Val-d'Oise, plus de 600 kg de cocaïne pure contenus dans des cartons.
C’est une découverte pas banale qu’ont faite, vendredi, les employés d’une société basée à Herblay. Ils attendaient initialement une livraison d’amortisseurs pour la fin de matinée. Mais à l’arrivée du chargement dans la commune de Saint-Ouen l’Aumône (Val-d’Oise), ces personnes ont constaté une étrange fuite du conteneur.
Comme le rapportent nos confrères d’Europe1, ce conteneur renfermait ainsi plusieurs dizaines de cartons pesant chacun plus de 50 kg. À l’intérieur de chaque carton se trouvait de la drogue, pour un total excédant les 600 kg de cocaïne pure, 675 plus exactement.
Plus de 600 kg de cocaïne découverts dans des cartons
Comment expliquer la présence de cette drogue, alors que l’on nous précise que les cartons n’étaient pas spécialement cachés ? Parmi les hypothèses plausibles envisagées par les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) de Versailles, celle d’une erreur ou d’un oubli de la part d’un complice du trafic.
Celui-ci était ainsi possiblement attendu pour réceptionner la drogue avant que le conteneur n’arrive à sa destination finale. Selon une source proche du dossier citée par 20minutes.fr, la méthode consiste au départ à ce que “les trafiquants, avec la complicité de douaniers ou de dockers corrompus, brisent les plombs qui scellent les conteneurs. Ils chargent la drogue et referment le tout. Des complices sont censés récupérer la livraison à l’arrivée. Manifestement il y a eu un loupé.”
Le conteneur provenait d’Amérique latine
Sachant que le conteneur, qui était parti d’Amérique latine, avait transité par Anvers avant d’arriver dans le Val-d’Oise, il n’est donc pas impossible que l’arrêt prévu pour la cocaïne était la Belgique. Pour l’heure, la société apparaît hors de cause dans cette affaire, tout comme la conductrice du conteneur.
Aucune garde à vue n’a d’ailleurs été décidée aux dernières nouvelles. La Juridiction inter-régionale spécialisée de Paris (JIRS) a depuis ouvert une enquête pour “importation de stupéfiants”, “trafic” et “association de malfaiteurs”.