Val d’Oise : Des étudiants de l’Essec lancent une fausse alerte attentat
La résidence a été évacuée et des policiers lourdement armés se sont rendus sur les lieux. Une enquête est en cours pour remonter la trace des auteurs de ce canular.
Dans le contexte actuel, la blague a du mal à passer auprès des autorités. Selon nos confrères de La Gazette du Val-d’Oise, des étudiants de l’école de commerce de Cergy (Val d’Oise), l’Essec, ont fait croire à une attaque terroriste en marge d’une fête étudiante. Un important dispositif de sécurité a été déployé et la résidence partiellement évacuée.
Panique dans la résidence
Selon les premiers éléments de l’enquête, il est près de 2 heures du matin dans la nuit de lundi à mardi lorsque des cris retentissent dans les couloir de la résidence. L’alarme incendie est déclenchée et certains étudiants pensent entendre des personnes crier « allah akbar ». Immédiatement, la possibilité d’une attaque terroriste est prise très au sérieux et les forces de l’ordre sont alertées.
Plusieurs étudiants auraient quitté précipitamment les lieux, d’autres auraient appelé leurs parents pour leur faire part de « l’attaque ».
Un important dispositif mobilisé
Rapidement, une trentaine de policiers de la brigade anti-criminalité est déployée sur les lieux. Lourdement armés, ces derniers investissent le bâtiment et se rendent rapidement compte que la menace n’existe pas.
Un étudiant présent sur les lieux aurait confié à nos confrères du Parisien qu’il s’agissait bien d’une blague, probablement effectuée dans le cadre d’un bizutage. Un humour douteux qui ne passe pas auprès de Frédéric Lauze, directeur de la sécurité publique du Val d’Oise, qui s’est confié à nos confrères. « En France et en Europe, les forces de l’ordre sont mobilisées face à l’alerte terroriste, il ne s’agit pas d’une plaisanterie […] Le plus incroyable est que ce canular n’a pas été réalisé dans un collège ou une école primaire. Avec ce qui se passe en ce moment, on ne joue pas avec ça. ! Imaginez si un policier avait tiré » a-t-il déploré.
Une plainte a été déposée par les services de police du Val d’Oise. Une enquête judiciaire est en cours pour tenter d’identifier les auteurs de cette blague de mauvais goût.