Val-de-Marne : une policière sort son arme lors d’une explication avec sa rivale
Mardi, une policière affectée à la Police de l'air a été interpellée à Alfortville, dans le Val-de-Marne, après avoir sorti son arme lors d'une explication avec sa rivale. La mise en cause sera jugé en mars prochain.
Les faits ont eu lieu lundi soir vers 19h45. Cela faisait depuis environ un mois qu’une policière affectée à la Police de l’air et des frontières de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle entretenait une relation avec un ancien collègue. Elle avait rencontré ce dernier quand il travaillait à la brigade cynophile de Maubeuge (Nord) et qu’elle était adjointe de sécurité. Sauf que cet homme était déjà en couple, comme le rapporte le site du Parisien.
Une policière vient s’expliquer avec la compagne du collègue avec lequel elle sort
Lundi soir, la policière s’est présentée au domicile du couple afin de clarifier la situation amoureuse de chacun. Des explications visiblement tendues pour que la fonctionnaire en vienne à sortir son arme de service. Bien qu’aucun blessé ne soit visiblement à déplorer, une plainte a néanmoins été déposée. La sûreté urbaine de Maubeuge était amenée à appréhender la mise en cause, en gardant en tête que celle-ci était armée. Mardi, les enquêteurs, assistés par le Groupe de soutien opérationnel 94 disposé en colonne d’assaut, se sont rendus chez la policière, domiciliée à Alfortville (Val-de-Marne).
La suspecte aurait avoué les faits « dans les grandes lignes »
La fonctionnaire était cependant absente. Sa voiture étant garée dans les environs, il est supposé qu’elle soit partie faire une balade, d’autant plus que son téléphone portable était géolocalisé au Bois de Vincennes et à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Après un signalement effectué sur les ondes de la police, la femme a finalement été interpellée vers 18h00 par un équipage de la Brigade anti-criminalité (BAC) d’Alfortville. Placée en garde à vue au commissariat de Maubeuge pour « violence avec arme », la suspecte aurait reconnu les faits « dans les grandes lignes ». En attendant son jugement fixé au vendredi 13 mars prochain, elle a été mise sous contrôle judiciaire, a fait savoir vendredi matin la procureure d’Avesnes-sur-Helpe.