Val-de-Marne : un élève de 10 ans donne deux coups de tête à son professeur
Lundi à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, un professeur a reçu deux coups de tête de la part d'un élève de 10 ans. L'enseignant venait de rentrer de deux semaines d'arrêt maladie.
Les faits se sont produits lundi à l’école Paul-Bert à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne. Alors qu’il tentait de calmer l’un de ses élèves, âgé de 10 ans et en proie à une nouvelle crise de nerfs, un enseignant a reçu deux coups de tête de la part de cet enfant. S’il ne garde qu’une faible trace de ces impacts au niveau de la pommette, cette attaque a traumatisé la victime qui s’est de nouveau mise en arrêt maladie. Elle venait ainsi de rentrer de deux semaines de repos visiblement liées au caractère difficilement gérable de l’écolier.
Un professeur se remet en arrêt maladie après avoir été frappé par un élève
C’est quelques jours après la rentrée, rapporte Le Parisien, que cet enfant, “scolarisé dans une classe à double niveau CE2/CM2”, avait commencé à faire des siennes. Un parent d’élève confie à son sujet : “Mon fils m’a dit qu’il mettait le bazar dans l’école”. Et une source proche de l’affaire d’ajouter : “Il jette des projectiles sur tout le monde, il frappe les élèves, les pousse violemment dans les escaliers. Il arrive qu’il demande à ses camarades d’en frapper d’autres”. Une mère d’élève aurait déposé plainte pour des violences supposément commises par cet élève turbulent sur son fils.
Les parents appellent à l’exclusion de l’écolier
Dans l’espoir d’en finir avec ce climat de terreur et d’angoisse, les parents appellent à l’exclusion de l’écolier à problèmes. “Il faut prendre urgemment cette décision”, alerte un père de famille. “Nos enfants sont aujourd’hui en danger. Nous apportons aussi tout notre soutien à l’enseignant que nous apprécions beaucoup.” La direction académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) n’entend cependant pas répondre à la problématique de cette manière : “Dans le premier degré, il n’y a pas d’exclusion. Il peut y avoir un déplacement de l’élève pour des besoins éducatifs. Cela intervient quand l’inspecteur constate que l’enfant est en souffrance et l’équipe enseignante fatiguée. Mais auparavant, nous mettons à disposition tout un accompagnement avec l’intervention d’une psychologue scolaire, d’une infirmière, d’un médecin, d’un enseignant régulateur… Hors handicap, plutôt que de sortir un élève de la classe, nous encourageons une co-intervention. Dans le cas de Maisons-Alfort, il ne faut pas oublier que l’enfant est en grande souffrance”.