Val-de-Marne : elle termine aux urgences après avoir trouvé une crotte de souris dans son sandwich
Mardi dans le Val-de-Marne, une jeune femme de 25 ans a découvert une crotte de souris dans son sandwich acheté dans une boulangerie Paul. Et d'avoir été prise la nuit suivantes de nausées et de vomissements l'ayant conduite à l'hôpital.
Les faits remontent à mardi et ont eu lieu à Créteil, dans le Val-de-Marne. Léa, commerçante de 25 ans, achète un sandwich à la boulangerie Paul. Dans un premier temps, elle croit y avoir remarqué une pépite de chocolat. Mais en y regardant de plus près, il s’avère qu’il s’agissait d’une crotte de souris.
Auprès du Parisien, la jeune femme raconte qu’elle est tombée de haut en vérifiant les dires de sa supérieure : « C’est ma responsable qui m’a dit que c’était ça, je n’en revenais pas. J’ai vérifié sur Internet et les images correspondaient ». Léa est ensuite retournée dans la boulangerie pour rapporter sa découverte. L’équipe sur place lui propose un autre sandwich, Léa préfèrera un remboursement.
Crotte de souris dans un sandwich Paul : le groupe « désolé »
L’histoire n’était cependant pas terminée. La nuit suivante, la commerçante a ainsi été victime de nausées et de vomissements en plus d’avoir constaté une montée d’eczéma. Et son médecin de lui avoir alors conseillé se rendre aux urgences, où on lui diagnostiquera une « gastrique clinique » nécessitant un traitement médicamenteux.
Le groupe Paul s’est dit « désolé » de la mésaventure de la cliente : « On ne comprend pas comment c’est encore possible. On a demandé un audit hygiène à notre prestataire pour nous fournir un état des lieux« .
« Mais c’est juste à côté, alors c’est pratique »
Hier en début d’après-midi, la boulangerie a été fermée dans l’attente de l’intervention d’une société de dératisation. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la boutique en question est suspectée de laisser des rongeurs s’en approcher d’un peu trop près. En 2015, un client avait par exemple pris en photo une souris filant derrière la vitrine.
Même son de cloche pour une vendeuse voisine : « Quand je suis arrivée en mai, une collègue m’a mise en garde. Elle avait eu des problèmes. Mais c’est juste à côté, alors c’est pratique. » Léa, qui ne compte pas en rester là, a saisi les services sanitaires de l’État.