Val-de-Marne : le patron d’un salon de massage déféré pour proxénétisme aggravé
Le patron d'un salon de massage établi à Vitry-sur-Seine est soupçonné de proxénétisme aggravé. Le mis en cause employait quatre masseuses, toutes d'origine chinoise, dont l'une a fini par avouer ces agissements..
Soupçonné de proxénétisme aggravé, le propriétaire d’un salon de massage de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) a récemment été déféré devant le tribunal correctionnel de Créteil et placé sous contrôle judiciaire. Cela faisait depuis le mois de janvier que l’établissement était fermé, note Le Parisien. Et c’est depuis près d’un an que la police avait à l’œil cet homme déjà connu des autorités pour contrefaçon et travail dissimulé.
Des massages qui pouvaient se conclure par des masturbations ou des fellations
Le salon avait ouvert ses portes en juin 2019, pour un succès qui n’avait visiblement pas tardé à se manifester. Mais avec des prestations qui passaient brusquement de 45 à 100 euros l’heure, avec un maximum apparent de 240 euros, le doute était permis. D’autant que plusieurs des employées de l’établissement étaient déjà connues pour proxénétisme. En requérant l’anonymat, des clients ont reconnu auprès des forces de l’ordre que les massages pouvaient se conclure par une masturbation ou une fellation. En se rendant dans le salon suite à une plainte pour vol, les policiers ont d’ailleurs retrouvé un matelas, de la lingerie ainsi que des jouets sexuels.
Une employée révèle avoir agi sous la pression du patron
Les quatre employées, âgées d’une quarantaine d’années et toutes d’origine chinoise, ont d’abord nié se livrer à des prestations sexuelles. L’une d’elle a fini par avouer ces dernières après le placement en garde à vue de son patron. Elle a expliqué que son supérieur la pressait à de tels actes sexuels. Elle redoutait ainsi qu’il ne révèle aux autorités qu’elle se trouvait en situation irrégulière. Selon cette masseuse, ces massages particuliers permettaient d’attirer de nombreux clients. Interpellé il y a une dizaine de jours, le suspect a prétendu qu’il ignorait que ses masseuses se livraient à ce genre de finitions. Il est prévu qu’il passe en jugement en novembre prochain.