Val-de-Marne : il saute d’un RER roulant à 80 km/h pour échapper à ses agresseurs
Le 15 juillet dernier dans le Val-de-Marne, un homme de 18 ans s'est jeté d'un RER roulant à 80 km/h pour échapper à cinq individus âgés de 14 à 17 ans. Quatre de ses agresseurs ont été placés en détention provisoire, alors que lui souffre de multiples fractures.
Il ne voyait que cette échappatoire, celle-ci, bien que dangereuse, ne lui aura toutefois pas été fatale. Le dimanche 15 juillet dernier dans le Val-de-Marne, un homme de 18 ans s’est ainsi jeté d’un RER C en marche pour échapper à ses agresseurs. Le train roulait alors à 80 km/h.
Nous sommes dans le courant de l’après-midi, aux alentours de 16h15. Le jeune homme monte à bord du RER à la gare d’Ablon-sur-Seine, rapportent nos confrères du Parisien. À l’arrêt de Choisy-le-Roi, cinq adolescents de 14 à 17 ans embarquent à leur tour.
Agressé dans le RER C par des ados qui lui volent son téléphone portable
C’est alors que le groupe de jeunes s’en prend au premier, en lui donnant gifles et coups de poing. La victime est également délestée de son téléphone portable. Une source proche de l’enquête indique que les différentes parties “se connaissaient plus ou moins” et qu’il semblait y avoir “un contentieux” entre elles.
Le jeune homme monte à l’étage, pensant possiblement qu’une présence humaine plus importante fera réfléchir ses agresseurs, mais ces derniers, nullement inquiétés par les autres passagers, le suivent et poursuivent les violences. Pour en terminer avec cette agression, la victime a alors sauté du RER à travers une fenêtre.
42 jours d’ITT, quatre suspects en détention provisoire
Le jeune homme est tombé entre Choisy-le-Roi et Paris. Hospitalisé pour de multiples fractures, il est vu prescrire 42 jours d’ITT (incapacité totale de travail). Ses agresseurs, qui avaient pris la fuite, auront été interpellés une semaine plus tard après examen des images de vidéo-surveillance. Interrogés, ils minimisent les faits leur étant attribués.
Jeudi, quatre d’entre eux ont été placés en détention provisoire pour “violences en réunion avec mutilation ou infirmité permanente”, a communiqué vendredi le parquet de Créteil. Le cinquième suspect a quant à lui été placé sous contrôle judiciaire.