Une rixe à l’arme blanche éclate entre plusieurs détenus à la prison de Perpignan
Les détenus ont été tailladés, aucun blessé n'est à déplorer du côté des surveillants.
C’est mardi dernier, dans la matinée, qu’une rixe a éclaté entre plusieurs détenus de la prison de Perpignan, comme le rapporte L’Indépendant. Ce sont les six détenus d’une même cellule qui se sont mutuellement attaqués – dont l’un à l’aide de morceaux de verre et d’une fourchette. Face à ce mouvement de violence, le personnel a décidé de n’assurer que le service minimum et un retard d’appel.
L’appel d’un syndicat invite le personnel à n’assure que le service minimum suite à cette bagarre
Les raisons exactes de cette altercation sont pour le moments inconnues. C’est ce mardi matin que six détenus d’une même cellule se sont affrontés, dont l’un à l’aide de morceaux de verre et d’une fourchette. Face à ce déferlement de violence, le personnel de la maison d’arrêt a décidé d’intervenir quand deux détenus se sont extirpés de la cellule avant de se diriger dans les douches. Une fois là-bas, les hommes ont menacé d’autres prisonniers de mort.
Les détenus ont été maîtrisés par le personnel avant d’être placés en quartier disciplinaire. Ces derniers présentent de nombreuses taillades. Du côté des surveillants, aucun blessé n’est à déplorer.
Suite à cette bagarre, l’appel d’un syndicat invite le personnel de la prison au service minimum et un retard d’appel, comme le rapporte L’Indépendant à travers un extrait de communiqué.
A la suite des évènements survenus en Normandie et des difficultés rencontrées au quotidien, le syndicat UFAP-Unsa justice annonce que les personnels de la prison de Perpignan effectueront ce mercredi matin un retard d’appel et assureront le service minimum à l’intérieur de l’établissement (promenades, parloir, infirmerie) et ne répondront qu’aux urgences. Une fois de plus les personnels pénitentiaires sont meurtris dans leur chair, communiquent les délégués syndicaux. La population carcérale en Occitanie n’a jamais été aussi surchargée ! Plus de 500 détenus dorment sur un matelas au sol, nos détentions sont au bord de l’explosion et avec un manque criant de personnels, nous attendons toujours des établissements spécialisés sécuritaires pour garder au mieux ce genre de détenus..