Une manifestation anti corrida tourne mal
92 militants d'associations anti corrida étaient venus manifester pacifiquement dans l'arène de Rodilhan mais les afficionados sur place ont fait preuve d'une violence inouïe.
Depuis le 23 avril dernier, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, a inscrit la tauromachie au patrimoine immatériel français. La décision n’a toujours pas été digérée par un grand nombre de Français dont les association anti-corrida.
À Strasbourg, tout d’abord, ce samedi, le CRAC (Comité radiacalement anti-corrida) dénoncé place Kléber à l’aide d’affiche sanglante, cette inscription prise selon eux en “prise en catimini” et qui n’est que la première étape vers une inscription à l’Unesco. Les manifestants se disaient également outrés que dorénavant des subventions peuvent être versées aux écoles de tauromachie.
Le même jour, dans la ville de Rodilhan (Languedoc-Roussillon), des défenseurs de la cause animale venus manifester pour les mêmes raisons, ont dû faire face à des agressions très violentes de la part des aficionados.
L’arène accueillait ce jour là, la finale de «Graine de torero», une compétition où les enfants peuvent eux aussi porter un coup de dague aux veaux.
Les manifestants se tenaient dans les gradins et ont brandi des banderoles avant de s’enchaîner au centre de l’arène. Les pro corridas ont manifesté leur mécontentement dans un déchaînement de violence exceptionnel. Plusieurs militants ont été conduit aux urgences à la suite de ces altercations.
Les images ci-dessus témoignent de la violence des faits.
Rappelons qu’en Espagne, les députés de la région de Catalogne ont voté en 2010, l’interdiction de la tauromachie.