Facebook : Une ado de 15 ans frappée par 6 collégiennes, la scène est filmée
Une jeune fille a été rouée de coups par un groupe de 6 collégiennes. La scène a été filmée et diffusée sur Facebook.
Cette élève de 3e souffre de plusieurs blessures, dont une côte fêlée et une double entorse cervicale. Elle se trouvait le vendredi 14 juin dernier à proximité de son collège de l’Atlantique à Aytré lorsque, vers 17h15, un groupe de six collégiennes dont certaines partagent sa classe sont venues à ses côtés. Tiphaine âgée de 15 ans est alors projetée au sol et les six jeunes filles s’acharnent en lui donnant des coups pied, de poing. Trois garçons sont également présents, deux auraient donné des coups après les collégiennes et le troisième filmait la scène. Selon Sud-Ouest, certains jeunes hommes ont tenté d’aider Tiphaine, mais ils auraient été stoppés dans leur élan.
Un véritable lynchage
Neuf adolescents comme le rappel le journal ont participé à cette altercation. Après le lynchage pour un problème amoureux, la jeune fille a tenté de rejoindre son domicile avec le visage en sang. Elle a donc pris le bus et, lorsqu’elle est arrivée à son domicile, sa mère l’a immédiatement transportée aux urgences. Elle souffre de plusieurs contusions, Tiphaine a eu une côte fêlée et une double entorse cervicale. Elle a donc décidé de porter plainte en transmettant le certificat médical et les photos des blessures. Certains agresseurs ont été identifiés puisqu’ils se sont vantés sur Facebook de l’avoir lynchée.
Sa mère l’accompagne au collège
La vidéo de l’agression a donc été diffusée sur le réseau social et de nombreux collégiens étaient au courant avant même que l’agression se produise selon le journal. Des menaces avaient circulé sur Facebook, « quelques professeurs et surveillants auraient été avertis en amont ». La principale de l’établissement a expliqué qu’elle n’était pas au courant et, si l’un des adolescents l’avait avertie, le personnel serait intervenu. Tiphaine est retournée à l’école et passera son brevet ce jeudi et vendredi. Sa mère l’accompagne au collège pour « être sûre qu’elle soit bien en sécurité ».