Un manque de sommeil favoriserait l’apparition du rhume
Une étude publiée lundi indique que les personnes ne dormant relativement peu présenteraient un risque quatre fois plus grand que les autres de contracter un rhume.
Dormir peu, pour la majorité des êtres humains, conduit à des performances moindres plus ou moins marquées. Et l’on vient d’apprendre qu’un manque de sommeil serait également un possible déclencheur de rhume. Plus précisément, les personnes dormant relativement peu présenteraient quatre fois plus de risques que les autres d’attraper un rhume.
Une observation découlant d’une étude réalisée auprès de 164 volontaires, le site dh.be rapportant également que ces personnes ont accepté qu’on leur inocule plusieurs virus du rhume par voie nasale. Avant cela, les chercheurs avaient pris bonne note des habitudes de sommeil de chacun durant une semaine. Ces volontaires avaient de même été soumis à une visite médicale ainsi qu’à des questionnaires visant à renseigner les scientifiques sur leur caractère, leur degré de stress ou encore leur consommation d’alcool et de tabac.
Sommeil : le négliger multiplierait par quatre les risques de rhume
Après un prélèvement journalier d’échantillons sur ces volontaires afin de mesurer un éventuellement développement des virus, les chercheurs se sont aperçus que les personnes qui avaient dormi moins de six heures par nuit présentaient 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que celles dont le sommeil nocturne avait été supérieur à sept heures. Des probabilités qui étaient même multipliées par 4,5 chez les personnes au sommeil nocturne inférieur à cinq heures.
20% des Américains dorment moins de 5 heures par nuit en moyenne
Aric Prather, auteur de l’étude officiant à l’université de Californie à San Francisco, a indiqué que “le manque de sommeil a été le facteur de différence le plus important”. En ajoutant que “peu importe quel âge avaient les personnes, leur niveau de stress, leur race, leur éducation ou leurs revenus. Peu importe qu’ils étaient fumeurs ou non. Avec tous ces paramètres pris en compte, la quantité de sommeil était le facteur le plus important”. D’après un sondage de 2013, 20% des Américains dorment moins de six heures par nuit en moyenne.