Un faux contrôleur SNCF récidiviste démasqué dans un train
Un jeune homme de 26 ans s'est fait démasqué la semaine dernière, alors qu'il se faisait de nouveau passer pour un contrôleur SNCF.
C’est l’histoire d’un jeune homme qui est décidément très fan de la SNCF. Comme le raconte La Dépêche du Midi, un contrôleur de 26 ans a été appréhendé au cours d’un trajet Narbonne/Bordeaux à hauteur de Toulouse. Il portait bien l’uniforme réglementaire des agents SNCF, mais n’en était en réalité par un. Et ce jeune imposteur n’en était pas à sa première tentative.
Il rêvait d’être contrôleur SNCF
Comme l’explique le quotidien, travailler à la SNCF était un rêve pour le faux contrôleur. En 2009, il avait adressé sa candidature pour être embauché, mais avait essuyé un refus. Déçu mais pas résigné, il avait depuis pris l’habitude de se grimer en agent et de monter à bord des trains pour “vivre son rêve“, comme l’a indiqué son avocate.
Le jeune homme a été présenté vendredi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse, pour “vol” de l’uniforme complet de contrôleur et “escroquerie” envers la SNCF, qui s’est constituée partie civile dans le dossier. Pour sa défense, le jeune homme a indiqué qu’il n’était pas un fraudeur qui s’est fait passer pour contrôleur afin de voyager gratuitement.
Déjà devant la justice en 2014
En janvier 2014, le jeune homme avait déjà comparu devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour les mêmes faits, et avait été condamné à 4 mois de prison ferme. Il a donc récidivé, et aurait voyagé plus de mille fois grâce à cette couverture de contrôleur. Maîtrisant le métier sur le bout des doigts, il arpentait les allées, aidait les voyageurs à hisser leur bagage ou à trouver leur voiture.
Il effectuait également le contrôle des billets, avec plus ou moins de succès. Un jour, avec une poinçonneuse volée, le jeune homme avait tenté de trouer les billets, et avait croisé un véritable contrôleur qui s’était étonné qu’il ne sache pas faire fonctionner l’appareil. Le tribunal a demandé vendredi une expertise psychiatrique et renvoyé le dossier du faussaire au 6 février 2015. Dans l’attente, il a été placé sous contrôle judiciaire.